Le manque de pluviométrie entre les semis et le 20 juillet a fait craindre le pire. Les bons arrosages de fin juillet – plus de 100 mm du côté de Ploërmel, où se tenait une des rencontres matière sèche d’Innoval mardi dernier – et de fin août, ont redonné le sourire aux éleveurs. Adrien Binio, en Gaec à Réminiac, n’avait pas fait les analyses pour prévoir la date d’ensilage l’an dernier : « J’avais ensilé trop tôt ». Présent cette année avec ses échantillons, il devrait ensiler dans une quinzaine de jours. « Mon maïs est à 31 % de MS, à ce jour », dit-il après avoir eu les résultats d’analyse. « Je vise au moins 35 % de MS car je donne aussi des betteraves aux laitières ». Il a semé 35 hectares le 8 mai et estime que son rendement sera autour de 13 tonnes de MS par hectare. « Les plants ne sont pas très développés mais les épis sont très corrects. L’ensilage devrait être de bonne qualité ». Dans la zone, la plupart des maïs seront bons à récolter vers la mi-septembre. Dans le sud du département, en zone littorale, les précipitations ont trop tardé ; les techniciens estiment que les rendements seront de 2 à 3 tonnes de matière sèche, par hectare, inférieurs aux moyennes locales.Une des journées les plus importantes de l’annéeAprès la date idéale de récolte, les chantiers doivent être bien menés. Parmi les écueils possibles : l’éclatement trop faible des grains.Dans 10 à 20 % des silos, les grains ne le sont pas suffisamment. « Entre un grain en deux à trois morceaux et un autre idéalement en 8 morceaux, la différence est estimée à 2,91 litres de lait par vache, par jour », indique Pascal Le Méro, d’Innoval. « Dans…
La date du chantier d’ensilage bien définie
