Développer l’élevage dans le Grand Ouest

L’UGPVB appelle à des décisions fortes pour préserver la souveraineté alimentaire autour de 3 priorités : simplifier, protéger et relancer les filières d’élevage.  

Quatre personnes posent sur le stand de la maison du porc sur un salon - Illustration Développer l’élevage dans le Grand Ouest
De g. à dr. : Michel Bloc'h, président de l'UGPVB ; Mathilde Roux, directrice ; Michel Cojean, président de la section bovine ; Éric Guelaff, président de la section œuf.

« Depuis de nombreuses années, l’UGPVB alerte sur l’urgence de préserver la capacité de production de la France. Toutes les productions agricoles sont en baisse alors que la demande est en augmentation. Pour développer nos filières d’élevage dans le Grand Ouest, nous appelons le gouvernement à agir rapidement autour de 3 priorités : simplifier, protéger et relancer », lance Michel Bloc’h, président de l’UGPVB lors du Space à Rennes le 16 septembre. Attente de la levée des freins réglementaires L’UGPVB voit dans la loi Duplomb un signal positif vers la simplification des procédures administratives pour les élevages. « C’est un premier pas, l’essai reste à transformer. Nous attendons que les textes réglementaires d’application traduisent pleinement cet objectif de simplification et permettent une mise en œuvre la plus rapide possible sur le terrain. Nous demandons un régime spécifique aux élevages pour poursuivre la simplification administrative, mais aussi pour améliorer la sécurité juridique des projets portés par les éleveurs », insiste Michel Bloc’h. Fin d’année compliquée en porc Après une période de prix favorable qui a permis de reconstituer la trésorerie des élevages, la production porcine aborde la fin d’année dans un contexte de forte incertitude, marqué par un recul des cours. « Nous attendons la levée des freins administratifs et réglementaires qui bloquent ou ralentissent l’installation et la modernisation des élevages. » Des prix élevés en viande bovine La filière bovine profite de prix élevés qui permettent enfin aux éleveurs de vivre de leur métier. « Cette période favorable est liée à une forte baisse de l’offre. La production poursuit son recul de 3 % par an malgré les prix actuels », constate Michel Cojean, président de la section bovine de l’UGPVB. Et de poursuivre : « Notre inquiétude est actuellement sur le sanitaire avec la fièvre catarrhale ovine qui entraîne…

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