8 t de capacité pour la trémie

En pleine récolte de plants de pomme de terre, les associés de la SCEA Paugam-Roudaut apprécient les fonctions de leur nouvelle arracheuse, dont la trémie peut contenir 8 t.

Une arracheuse de pomme de terre en plein déchargement - Illustration 8 t de capacité pour la trémie
Cette nouvelle arracheuse fait sa première saison sur l'exploitation. | © Paysan Breton – F. Paranthoën

Cette année, la campagne d’arrachage des plants de pomme de terre s’accompagne, pour les associés de la SCEA Paugam-Roudaut, de l’arrivée d’une nouvelle machine de récolte. Les producteurs de Plouvorn (29) ont investi dans un modèle Spirit 9200i de chez AVR pour mener à bien leurs chantiers.

Sur cette machine, « les tapis sont entraînés hydrauliquement, il n’y a rien de mécanique. Le gros point fort est aussi la grande capacité de la trémie, ici de 8 t », détaille Sébastien Roudaut. Grâce à ces pneus montés en 850 mm, « l’ensemble est très stable, ce qui est important quand on a une trémie de grande capacité, notamment pour le déchargement ». L’arracheuse s’adapte aux conditions de terrain, grâce à un DPAE positionné au niveau de la chaîne : le secouage est proportionnel à la vitesse d’avancement. Aussi, en fonction du chargement du tapis, le secouage sera plus intense, par exemple en cas de présence de terre un peu plus humide. Cette fonction et la sensibilité du secouage sont paramétrables. Parmi les équipements qui facilitent le chantier, Sébastien Roudaut apprécie l’essieu directionnel pour simplifier les manœuvres, « le guidage automatique fonctionne parfaitement, tout comme le correcteur de dévers automatique ». Du côté de l’entretien, cette arracheuse est dotée de graisseurs centralisés : « Il y en a 11, c’est très rapide à graisser ».

Mildiou et sécheresse

Au niveau vitesse de chantier, cette Spirit évolue à une allure allant de 5 à 7 km/h quand les conditions sont très sèches. Elle récolte à chaque passage 3 rangs. Le tracteur attelé à cette arracheuse « ne demande pas forcément de la puissance, mais il faut du couple, un moteur de 6 cylindres convient ».

Sur cette parcelle plantée fin mars après tamisage en conditions sèches, avec un précédent maïs grain, la variété Synergy donne de bons résultats.

L’ensemble de la région a connu « de fortes attaques de mildiou, puis des conditions de sécheresse en fin de cycle ». Résultat : les plants de pomme de terre ont eu du mal à arriver au calibre. « Cependant, les plants sont à maturité, avec de bonnes teneurs en matière sèche ». Pas d’avance sur le calendrier de récolte par rapport aux années passées : « Nous avons démarré au 18 août, mais le défanage a été réalisé plus tôt, les plants sont du coup plus mûrs ». Les champs rendent bien, à raison d’une moyenne de 50 t/ha.

Fanch Paranthoën

Une machine à la carte

« C’est une machine qui peut à la fois être simple ou plus élaborée, avec la possibilité de recevoir un 4e tapis de tamisage. Aussi, à la place du dernier tapis, un module à rouleaux peut être monté, pour s’adapter aux conditions plus humides », explique Aurélien Feroc, commercial pour la société Le Saout sur l’agence de Landivisiau (29). Enfin, le « cadre avant est facilement démontable, pour pouvoir passer sur des cultures comme les oignons ou les carottes ».


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