La pousse de l’herbe mesurée du 16 au 22 septembre est en moyenne de 43 kg MS/ha/jour. Un sol réchauffé au sortir de l’été, des températures douces et des précipitations régulières permettent une bonne croissance des prairies. Pâturer les parcelles portantes en priorité La bonne dynamique de pousse permet d’augmenter la part d’herbe dans les rations. En automne, à l’inverse du printemps, les conditions de portance sont susceptibles de se dégrader rapidement et les parcelles mettent plus de temps à se ressuyer. Il faut en tenir compte dans l’organisation de son pâturage. Repérez les parcelles qui se trouvent inaccessibles soit parce que la portance est faible ou parce que le chemin d’accès n’est pas adapté. L’objectif est de faire pâturer ces parcelles dès que les conditions le permettent, faire pâturer bien ras en visant une hauteur de sortie de 4 cm pour apporter de la lumière au trèfle blanc et à la base de la graminée. Laisser tout l’hiver une parcelle avec une hauteur d’herbe importante va pénaliser la reprise de la pousse au printemps. Romain Rétif et Françoise Guillois En bref • La fertilisation des prairies avec du lisier est possible jusqu’à fin septembre ; • À 30 ares par vache, l’offre en herbe est de 12,9 kg MS/VL/j (43 kg MS/ha/jour x 0,3 ha/VL). Les valeurs alimentaires des récoltes tardives En partenariat avec les bassins versants, le projet Herbautomne qui vise à mieux connaître les enrubannés d’automne entre dans sa seconde année. Une première série d’enquêtes et d’analyses de fourrages a été conduite sur 19 exploitations bretonnes. En 2024, les récoltes à partir du 15 octobre ont été réalisées sur une période sans précipitations mais peu ensoleillée. Les rendements sont estimés à 1,4 t MS/ha sur prairies de fauche et 1,8 t MS/ha sur dérobées. Les valeurs du…
Observatoire des fourrages Bretagne : 43 kg MS/ha/jour
