À la SCEA du Vallon, à Reguiny, la robotisation de la traite date de 2019. « Auparavant, dans une deux fois six postes, la traite durait 3 heures le matin et presque autant le soir », indique l’éleveur. Aujourd’hui, les deux robots traient 140 vaches. « Je vais installer trois nouveaux robots en fin d’année à la place des anciens sans modifier l’effectif. Par contre, la production, de 32-33 litres de moyenne par jour, devrait augmenter en lien avec le nombre de traite et le confort des animaux ». Les nouveaux robots offriront plus d’espace, une auge plus grande, une traite plus rapide ainsi qu’une meilleure gestion des maladies grâce à l’intelligence artificielle. La betterave sécurise le système fourrager Les vaches bénéficieront toujours d’un accès à l’extérieur sur la quinzaine d’hectares pâturés. Le système de production n’évoluera pas ; la ration sera toujours basée sur l’ensilage de maïs et le stock d’herbe (ensilage et enrubannage) et la betterave. « La betterave permet de varier la ration et agit sur la santé des animaux. Elle sécurise le système fourrager car elle reprend sa croissance après une éventuelle période de sécheresse estivale quand les premières pluies tombent. Elle a un effet sur la qualité du lait : 1 point de TB et 1,5 de TP supplémentaires, avec la même quantité produite ». L’éleveur commence à récolter les 4 hectares au 15 septembre puis d’octobre à avril (4 à 5 arrachages) pour assurer la fraîcheur du produit. « Je sème deux types de betteraves : l’une est précoce, l’autre est plus sucrière et se conserve mieux au champ et au tas ». Le rendement est de 18 tonnes de MS/ha. Elle a également l’avantage d’être un bon piège à nitrate, avec 300 kg d’azote environ consommés au cours de son cycle. Coût de…
Trois nouveaux robots de traite en fin d’année
Lors d’une porte ouverte Innov’Action, Cyril Rouillard a présenté son système d’élevage. La betterave tient une place importante dans la ration
