S’installer pour durer en agriculture

La Chambre d’agriculture du Morbihan a placé l’installation au cœur de ses priorités. Les élus insistent sur l’importance d’un accompagnement humain et technique pour garantir des projets viables et durables.

trois hommes à une tribune - Illustration S’installer pour durer en agriculture
De gauche à droite : Gaëtan Le Seyec, président de la Chambre d’agriculture 56, Benoît Carteau, directeur, et Jean-Louis Le Fur, vice-président. | © Paysan Breton

Le vendredi 11 juillet à Vannes, la session de la Chambre d’agriculture du Morbihan avait pour thème ‘L’installation – un enjeu pour l’avenir de nos territoires’. « Nous devons accueillir tous les porteurs de projets pour des installations viables, vivables et durables et apporter ‘réflexion et sécurisation’ à ces futurs chefs d’entreprise », ont souligné les élus. En 2024, le département a accueilli 102 installations aidées dont 32 % en maraîchage-verger-horticulture et 31 % en bovins lait. 96 % de maintien en activité à 5 ans « Le renouvellement des générations sera un enjeu fort de notre mandature. Le foncier, les ressources humaines, le management, l’investissement sont des sujets à travailler », ajoute Gaëtan Le Seyec, président de la Chambre d’agriculture 56. Il met en lumière l’excellent taux de maintien en activité 5 ans après l’installation, à 96 %, montrant l’importance des aides et la qualité du dispositif d’accompagnement des jeunes. Lors des comités d’installation, la problématique travail revient énormément et parfois le montant des investissements. « Pour les personnes non issues du milieu agricole, travailler encore davantage les projets en amont serait intéressant pour la prise de conscience de la viabilité, en lien avec le financement », signale un représentant des banques. « C’est un projet de vie que ces jeunes construisent. Le dispositif doit les préparer à endosser la stature de chef d’entreprise », soulignent d’autres élus. « Un parcours qui demande beaucoup de temps » Élodie Guillotel, 26 ans, s’est installée en 2023 sur l’exploitation familiale en cuniculture, méthanisation et cultures, à Augan. Un projet ‘porc’ est également en cours. « J’ai suivi un BTS et une licence en productions animales puis j’ai travaillé 2 ans chez Sanders dans le secteur porcin. Comme je souhaitais m’installer, je me suis orientée vers l’antenne Chambre d’agriculture proche de chez…

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