Le son de l’histoire

Festival Nul besoin de le laisser vieillir pour se forger une opinion, ce cru 2025 des Vieilles Charrues apparaît d’ores et déjà comme une excellente édition.

Foule aux Vieilles Charrues - Illustration Le son de l’histoire
Le public est venu en nombre pour cette 33e édition des Vieilles Charrues qui affiche une fréquentation en hausse.(

« Dites 33 ! » Voilà ce que le médecin finistérien René Laënnec demandait à ses patients de prononcer. Un nombre que l’inventeur du stéthoscope avait choisi avec soin car il avait le mérite de produire des sons graves provoquant ainsi des vibrations de la cage thoracique qui permettaient d’ausculter les poumons. Suite à cette 33e édition, le diagnostic laisse apparaître que ceux des Vieilles Charrues sont en tout cas gorgés d’un nouvel oxygène. Le public a répondu en masse à l’appel de la prairie de Kerampuilh. Les trois dernières journées du festival parrainé par le Crédit Mutuel de Bretagne ont même affiché complet. Les organisateurs dénombrent ainsi 264 000 spectateurs, dont 220 000 entrées payantes. Une fréquentation synonyme de retour à l’équilibre après une année 2024 délicate. Ce succès populaire constitue la plus belle des récompenses pour toute l’équipe des Vieilles Charrues et les quelque 7 500 « laboureurs » bénévoles qui, année après année, continuent, sans dévier, à tracer un sillon unique. Celui qui place durablement le Kreiz Breizh au cœur de la planète musicale.

Jean-Yves Nicolas


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