« Selon une publication américaine, le GMQ avant sevrage expliquerait 22 % de la variation de rendement laitier en première lactation », a rapporté Benoît Réalland à l’assemblée générale d’Holstein Finistère. « Et 34 % de la variance du lait produit par jour de vie d’une vache s’expliquerait par l’âge au vêlage, a montré la Chambre d’agriculture du Pas-de-Calais. » Une manière de rappeler l’importance de la qualité de l’élevage des veaux et des génisses. « La maîtrise de la phase lactée, depuis l’apport colostral jusqu’au sevrage, reste déterminante pour assurer une croissance importante nécessaire les premiers mois de vie. »Herbe tendre et appétente pour les génisses Inséminer au poidsEnsuite, pour le conseiller indépendant, « il y a une certaine dérive sur le terrain avec une tendance à inséminer trop tard ». Pourtant beaucoup font tout de même vêler jeune, mais parfois le poids à la mise bas est trop juste : « L’IA est intervenue au bon poids mais le GMQ n’a pas été suffisant ensuite. » Benoît Réalland redonne des repères fondamentaux : première IA de la génisse à 55 % du poids adulte soit 385 kg, objectif de 91 % en pré-partum soit 638 kg et 82 % en post-partum soit 574 kg. « Ce qui fait la longévité de la vache, c’est son poids au premier vêlage et la limitation de la perte de poids après mise bas. » Pâturer pour durer ?« Historiquement, dans le Finistère, les jeunes animaux pâturent beaucoup. Pour moi, les vaches font de meilleures carrières quand elles sortent étant génisses », rebondit Ludovic Madec, co-président d’Holstein Finistère. « C’est bien sûr bénéfique pour les pattes et la musculature. Mais les génisses à l’herbe ont tendance à être un peu moins précoces au premier vêlage. En fait, cela dépend avant tout de…

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