« Le nombre d’élevages ayant un niveau d’étable supérieur à 11 000 kg de lait par vache a augmenté de 4 % entre 2018 et 2022. Face aux charges croissantes et une main-d’œuvre et des bâtiments limitants, des éleveurs cherchent en effet à augmenter la production par vache », introduisait David Falc’hun, directeur Développement Finistère chez Eureden, lors du dernier Club nutrition bovine de la coopérative. L’équipe a réalisé une enquête auprès de 33 éleveurs bretons sur les leviers efficaces dans cette quête de productivité. « Dix points-clés pour progresser en lait ont été identifiés : qualités de l’herbe conservée et de l’ensilage de maïs, bonne adaptation de la ration à la production, sa distribution et sa disponibilité, gestion de la période sèche, maîtrise de la reproduction, élevage des veaux et génisses, confort, management ou suivi individuel et collectif des animaux… » De la paille broyée en préparation vêlage Rations moins encombrantes Pour en savoir plus, les travaux ont comparé les troupeaux tournant à moins de 35 kg de lait / VL / jour à ceux à plus de 38 kg de lait. Les premiers ont une ration en moyenne à 14,9 % de MAT et 0,93 UFL / kg de MS contre 15,8 % et 0,96 UFL pour les plus productifs. « Cet écart paraît faible, mais à l’arrivée, c’est beaucoup », commente le spécialiste. « Les troupeaux les plus laitiers bénéficient de rations moins riches en cellulose brute et en fibres (NDF) en faveur de l’ingestion et plus concentrées en amidon. Le ratio lysine digestible sur méthionine digestible, proche de 3, est aussi plus favorable. Ils utilisent davantage les solutions nutritionnelles d’optimisation : levures vivantes, acides aminés, matières grasses saturées… »  Contrôler la buvée au réfractomètre Mais avant l’auge des vaches, l’écart se creuse dès la phase lactée. « Dans l’échantillon, aucun élevage tournant à moins de 35 kg…

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