Un bonus de 50 €/1 000 litres chez Biolait

Les responsables de Biolait sont optimistes pour les mois à venir. La collecte est en légère baisse et la consommation donne des signes de reprise.

Deux hommes devant une prairie - Illustration Un bonus de 50 €/1 000 litres chez Biolait
Philippe Marquet, président et Simon Brichart, directeur, au siège de Biolait, à Saffré (44).

Le creux de la vague semble s’éloigner pour le lait bio. « Nous sommes toujours très prudents dans la fixation du prix d’acompte payé aux éleveurs », confie Philippe Marquet, le président de la structure. « Grâce aux bons résultats du début d’année, nous avons décidé d’octroyer 50 euros supplémentaires aux mille litres sur les mois de mai et de juin ». Un bon signal pour la filière. « Nous n’avons pas de trésor de guerre ; nous réagissons, en direct, en fonction de nos marchés ». L’aspect psychologique est également à prendre en compte, selon les responsables, car la différence de prix avec le lait conventionnel est faible. Sur l’année 2024, le prix moyen payé aux producteurs était de 483 €/1 000 litres, en moyenne.

90 adhérents ont quitté Biolait

La baisse de la collecte est tangible. « Nous avons perdu 90 adhérents l’année dernière (cessations d’activité et déconversions) pour une quinzaine de nouvelles adhésions, dont quelques anciens de Lactalis ». En 2025, Biolait envisage de collecter 220 millions de litres (240 millions en 2024). La collecte est essentiellement réalisée dans le Grand-Ouest chez les 1 900 adhérents âgés en moyenne de 49 ans (1 100 fermes). Le lait est produit essentiellement à l’herbe, qui entre à 95 % dans la ration. Le pâturage représente 48 %. Les clients – artisans, industriels et distributeurs – sont répartis dans l’Hexagone. « Cela génère des coûts logistiques importants et nous cherchons constamment à les réduire ». Depuis 2022, le repère « Il lait là », apposé sur plus de 200 produits laitiers, disponibles chez plus de 100 clients, permet aux consommateurs « de réaliser un acte responsable et conscient, soutenant la qualité, la proximité et le métier d’éleveur ».

Bernard Laurent


Tags :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article