Prêts d’honneur agricoles : un atout pour l’installation  

Les prêts d'honneur sont des prêts personnels à taux zéro, accordés sans garantie ni caution.

Deux agriculteurs et le chien de la ferme devant un enclos jonché de paille pour les vaches malades ou celles présentant des boiteries et des blessures. - Illustration Prêts d’honneur agricoles :  un atout pour l’installation  
Les prêts d'honneur facilitent installation et transition agroécologique. | © Countrypixel - stock.adobe.com

Leur objectif est de renforcer les fonds propres du porteur de projet, facilitant ainsi l’accès à des financements bancaires complémentaires.

Un financement sans garantie pour les agriculteurs

En France, plusieurs structures proposent ces dispositifs, telles qu’Initiative France et France Active. Les montants varient généralement entre 3 000 € et 50 000 €, avec des durées de remboursement allant jusqu’à cinq ans, parfois assorties d’un différé.

En Bretagne, le prêt d’honneur BRIT Agricole a été mis en place par la Région Bretagne en partenariat avec Bpifrance et le réseau Initiative Bretagne. Ce dispositif vise à encourager l’installation agricole et à soutenir la transition agroécologique.

Pour être éligible, le porteur de projet doit présenter un plan de financement compris entre 200 000 € et 1 000 000 € sur quatre ans, incluant au moins un prêt bancaire. Il doit également être éligible à la Dotation jeune agriculteur (DJA) ou au Soutien à l’installation en agriculture (SIA) et s’engager dans une démarche de transition agroécologique.

Les montants octroyés vont de 20 000 € à 50 000 €, avec une durée de remboursement de cinq ans, pouvant être prolongée jusqu’à huit ans grâce à un différé de remboursement de un à trois ans.

L’obtention du prêt est soumise à une présentation devant un comité d’agrément composé de professionnels du secteur. Ce comité évalue la viabilité du projet ainsi que l’engagement du candidat.

Un soutien concret pour les jeunes agriculteurs

Le prêt d’honneur BRIT Agricole est une opportunité unique pour les nouveaux exploitants bretons. En renforçant leurs fonds propres, il leur permet d’accéder plus facilement à des financements bancaires, tout en soutenant des pratiques agricoles durables et innovantes.

Imane Chakib / Cogedis


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