Malo Le Roux, actuellement en formation BUT Génie biologique, parcours sciences de l’environnement, suit de près des parcelles de maïs. Sur une de ces cultures semées le 29 avril, le champ a la particularité d’avoir été implanté soit avec des semences non traitées, soit avec des graines enrobées de Korit, soit en Kuanavo, fertilisant naturel composé de soufre d’origine microbienne. Toutes les semaines, ce stagiaire de la Chambre d’agriculture a arpenté l’essai et « compté sur 20 m le nombre de plants présents à gauche et à droite ». Ce test fait partie d’un réseau de parcelles nationales regardées par Arvalis, qui observe l’effet de répulsifs contre les corvidés. Six parcelles sont actuellement en culture dans le Finistère, dont 4 dans le Nord du département. 3 essais n’ont pas été attaqués, la dernière de Guiclan présente plus de plants manquants. À partir du stade 7 feuilles du maïs, « il n’y a plus de dégâts, les comptages ont été arrêtés ».140 plants à l’origineChaque modalité, répétée plusieurs fois, couvre une surface de 1 000 m2. Au semis, chacun des rangs comptait 140 plants. Sur le témoin non traité, « il n’en reste que 80 ». Les maïs traités au Korit sont ici au nombre de 88 ; 131 plants sont toujours présents avec le Kuanavo, signe d’une très bonne protection. Ces résultats demandent encore du recul, les essais doivent être multipliés pour démontrer une bonne efficacité, mais sont encourageants. La profession s’attend à « la disparition du Ziram (substance active du Korit), il faut en prévision prévoir des alternatives », note Malo Le Roux.Fanch Paranthoën…
Les traitements de semences à l’essai
