Les intercultures courtes d’été jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la structure et de la fertilité des sols. Elles permettent d’enrichir le sol en matière organique, favorisant ainsi l’activité biologique et la formation d’humus. Par exemple, les légumineuses comme le trèfle ou la vesce peuvent fixer l’azote atmosphérique grâce à leur symbiose avec des bactéries rhizobiennes, augmentant ainsi la disponibilité de cet élément essentiel pour les cultures suivantes.

Contre les mauvaises herbes et l’érosion

En couvrant rapidement le sol, ces cultures font de l’ombre aux mauvaises herbes, limitant ainsi leur développement. Elles protègent également le sol de l’érosion, surtout lors de périodes de forte pluie ou de vent. Cela aide à préserver la structure du sol et à limiter la perte de nutriments.

L’implantation de ces cultures représente un investissement (semences, travail du sol, semis), mais l’effet cumulatif sur la fertilité, la réduction des intrants minéraux et la valorisation de la biomasse compense largement l’investissement initial. De plus, la biomasse produite peut, suivant les systèmes, être utilisée pour la méthanisation ou en fourrages, créant ainsi une source de revenu supplémentaire.

Les intercultures courtes d’été améliorent la fertilité, structurent le sol, limitent les adventices et génèrent de la biomasse valorisable en méthanisation. Légumineuses, graminées, crucifères ou phacélie : choisissez selon vos objectifs. Rentabilisez l’interculture en préparant le terrain pour de meilleurs rendements et moins d’intrants !

Pierre Lebreton/Cerfance Bretagne

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