Faire venir les élèves à la ferme

Lancée par l’association Agriculteurs de Bretagne, l’opération Ma classe à la ferme fait venir les élèves dans des exploitations agricoles. Éleveurs comme écoliers apprécient cette journée, comme la semaine dernière, à Plouarzel (29).

Un petit garçon caresse la tête d'un veau - Illustration Faire venir les élèves à la ferme
Impossible pour ces élèves de ne pas passer dire bonjour aux veaux. | © Paysan Breton – F. Paranthoën

Une exploitation laitière est déjà au quotidien très vivante. Alors, quand les élèves de l’école primaire de la commune viennent ajouter leur grain de sel près des cases à veaux ou en salle de traite, la fête bat son plein. À l’initiative de l’association Agriculteurs de Bretagne, des élèves de l’école Arzmael de Plouarzel (29) se sont rendus sur l’exploitation du Gaec des Charmes. La journée de la joyeuse troupe a démarré par une petite marche pour relier leur classe à la ferme, puis les associés Sylvain et Camille Chentil et Claudine Quinquis ont présenté 3 ateliers : les veaux et les génisses, les vaches et la salle de traite, les cultures. Cette opération nommée « Ma classe à la ferme » existe depuis 2022. « 1 600 élèves ont pu en bénéficier », se réjouit Carole Perros, directrice d’Agriculteurs de Bretagne.

Avant cette visite, les éleveurs se sont rendus en classe pour expliquer leur métier avec des supports fournis par Agriculteurs de Bretagne. Des cadeaux comme des graines à semer ont été distribués. Le jour J de la visite dans la ferme, Babette Pennors, enseignante, se dit « ravie. Je viens ici depuis 11 ans, c’est une façon de reprendre tout le programme, sur des sujets comme l’alimentation, la reproduction, la géographie… c’est aussi une façon de montrer la vie rurale ».

Pour le retour, pas de marche comme à l’aller. La fondation Mutualia avait mis à disposition un moyen de transport. Ne pas en avoir « est un frein pour aller passer la journée en ferme. Pour découvrir et faire la promotion de l’agriculture, nous prenons en charge ce transport pour toutes les classes qui le souhaitent en Bretagne », conclut Jean-Paul Le Métayer, administrateur chez Mutualia.

Fanch Paranthoën


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