« Nous sommes des éleveurs mais aussi des chefs d’entreprises. Pour que nos entreprises fonctionnent, il faut des investissements. Et pour investir, il faut avoir confiance en son projet. Le marché de la volaille de chair bouge, évolue et il est important de mener une réflexion pour savoir où nous serons dans 5 ou 10 ans afin d’orienter au mieux nos investissements », lance Benoît Cornec, président d’Univol, lors de l’assemblée générale du groupement qui s’est déroulée le 3 avril à Carhaix (29).120 éleveurs pour 300 000 m2 de poulaillersNutréa volailles en 2024 ce sont 120 éleveurs avec 300 000 m2 de poulaillers (chair + reproduction) répartis sur le Finistère, les Côtes-d’Armor et le Morbihan, 55 millions d’œufs à couver (OAC) produits, 26 millions de poussins commercialisés et une production de 140 000 tonnes d’aliment pour les volailles. « La moitié de la production d’OAC est destinée à la production interne de poussins. L’autre moitié est vendue en OAC ou poussins. Avec une demande importante en poulets sexés, la souche Ross 308 est prédominante à 82 % sur notre activité accouvage », indique Pascale Madec, directrice de Nutréa Volailles.85 % des volumesL’activité reproduction est dynamique avec un parc bâtiment jeune : un quart des surfaces en poulettes et en ponte ont moins de 5 ans. La taille moyenne des élevages est de 20 000 poules ce qui permet de livrer un camion d’aliment par semaine et d’aller chercher les œufs deux fois par semaine.« Les poulets lourds et sexés représentent aujourd’hui plus de 85 % des tonnages commercialisés depuis 6 mois. Le poulet export s’est fortement réduit et c’est aujourd’hui uniquement du desserrage. Nous accusons une forte réduction de la production de dinde sur début 2025 », note Pascale Madec.Elle ajoute que l’objectif est d’atteindre la production de 100 %…
Univol mise sur le poulet lourd sexé
Le groupement Univol va se spécialiser dans la production de poulet sexé et cherche à atteindre les 100 % d’ici le second semestre 2025.
