Petite tonne mais grande efficacité

La rampe à patin séduit pour les chantiers d’épandage sur pâture : les pertes par volatilisation sont réduites, le retour des animaux dans les paddocks est plus rapide.

Tonne à lisier dans une pâture - Illustration Petite tonne mais grande efficacité
La tonne à lisier a réalisé une démonstration, mercredi 23 avril.

Pour rappel et en comparaison avec une buse à palette, un pendillard permet de réduire de 30 % les émissions d’ammoniac, qui peuvent être encore diminuées par 2 si l’effluent est enfoui dans les 4 à 12 heures. Ces résultats peuvent être obtenus « si les descentes de pendillards frottent le sol : si les rampes sont relevées, la volatilisation augmente », signale Cécille Goupille, conseillère à la Chambre d’agriculture, lors d’une animation organisée avec le Syndicat mixte de production et de transport de l’Horn.

Les rampes à patins offrent également une bonne efficacité d’un point de vue réduction des pertes ammoniacales, même si aucune mesure précise n’a encore été calculée. Aussi, dans l’optique de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ces dispositifs permettent de « déposer le lisier sur le sol dans un petit sillon, sans projection sur les plantes. La remise au pâturage est alors plus rapide ».

Pas d’odeur, moins de dérive de particules

D’un côté, le constructeur Samson-Pichon qui propose à sa gamme des tonnes à lisier de petite capacité, dont la taille est adaptée à des épandages sur pâture et pour des troupeaux conduits sur des petits paddocks. De l’autre, la tonne à lisier vieillissante de Mickaël Prigent demandait à être renouvelée, après plus de 30 ans de bons et de loyaux services. L’éleveur laitier de Saint-Vougay a choisi d’investir dans un modèle SV 10 du constructeur breton, d’une contenance de 10 000 L et doté d’une rampe à patins de 7,5 m de large. Un matériel adapté aux volumes épandus chaque année, d’environ 500 m3. Le Finistérien souhaitait aussi dans cet investissement « limiter les dérives de particules fines dans l’atmosphère, et de réduire les odeurs lors des chantiers. Avec les patins, je vais pouvoir faire rentrer plus vite les vaches dans les paddocks après épandage : le premier apport a été effectué il y a un mois, les vaches peuvent revenir dès trois semaines ». Simple, l’outil n’est pas équipé d’options comme le DPA (Débit proportionnel à l’avancement), car la rampe est petite. « Il n’y a pas besoin d’avoir de coupure de tronçons, la régularité est bonne, on s’y retrouve. L’achat de cette tonne à lisier est un investissement pour l’avenir ». Pour compléter son équipement, l’agriculteur a acheté un broyeur d’occasion pour préparer le lisier, peu dosé en azote, qui contient environ

Pour rappel et en comparaison avec une buse à palette, un pendillard permet de réduire de 30 % les émissions d’ammoniac, qui peuvent être encore diminuées par 2 si l’effluent est enfoui dans les 4 à 12 heures. Ces résultats peuvent être obtenus « si les descentes de pendillards frottent le sol : si les rampes sont relevées, la volatilisation augmente », signale Cécille Goupille, conseillère à la Chambre d’agriculture, lors d’une animation organisée avec le Syndicat mixte de production et de transport de l’Horn.

Les rampes à patins offrent également une bonne efficacité d’un point de vue réduction des pertes ammoniacales, même si aucune mesure précise n’a encore été calculée. Aussi, dans l’optique de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ces dispositifs permettent de « déposer le lisier sur le sol dans un petit sillon, sans projection sur les plantes. La remise au pâturage est alors plus rapide ».

Pas d’odeur, moins de dérive de particules

D’un côté, le constructeur Samson-Pichon qui propose à sa gamme des tonnes à lisier de petite capacité, dont la taille est adaptée à des épandages sur pâture et pour des troupeaux conduits sur des petits paddocks. De l’autre, la tonne à lisier vieillissante de Mickaël Prigent demandait à être renouvelée, après plus de 30 ans de bons et de loyaux services. L’éleveur laitier de Saint-Vougay a choisi d’investir dans un modèle SV 10 du constructeur breton, d’une contenance de 10 000 L et doté d’une rampe à patins de 7,5 m de large. Un matériel adapté aux volumes épandus chaque année, d’environ 500 m3. Le Finistérien souhaitait aussi dans cet investissement « limiter les dérives de particules fines dans l’atmosphère, et de réduire les odeurs lors des chantiers. Avec les patins, je vais pouvoir faire rentrer plus vite les vaches dans les paddocks après épandage : le premier apport a été effectué il y a un mois, les vaches peuvent revenir dès trois semaines ». Simple, l’outil n’est pas équipé d’options comme le DPA (Débit proportionnel à l’avancement), car la rampe est petite. « Il n’y a pas besoin d’avoir de coupure de tronçons, la régularité est bonne, on s’y retrouve. L’achat de cette tonne à lisier est un investissement pour l’avenir ». Pour compléter son équipement, l’agriculteur a acheté un broyeur d’occasion pour préparer le lisier, peu dosé en azote, qui contient environ 1 uN/m3.

Fanch Paranthoën

Une application pour mesurer les pertes

Avec l’application gratuite AgrivisioN’Air, l’opérateur connaît le risque de volatilisation de l’ammoniac, les pertes financières sont chiffrées.L’application est téléchargeable ici.


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