Gérer les premiers désherbages entre les giboulées

Vincent Crespel a profité du beau temps le week-end dernier et d’un sol ressuyé pour désherber avec la houe rotative tout en intervenant sur la croûte de battance formée sur la rang du semis, après les premières pluies.

20094.hr - Illustration Gérer les premiers désherbages entre les giboulées
Quatre jours après le semis, les grains de maïs ont germé et les filaments des mauvaises herbes sont aussi présents et nombreux. | © 20094.hr

À Quédillac (35), Vincent Crespel sème 40 ha de maïs ensilage pour ses ateliers laitiers et de bovin viande. Les semis ont démarré lundi 6 mai, comme sur cette parcelle après un RGA en dérobée. Les préparations se sont enchaînées, avec un apport de 40 t de fumier, un labour et un passage de cultivateur avant un semis en direct. Le premier passage à la houe rotative est le plus efficace Une terre suffisamment ressuyée Mais le soir du semis, une pluie orageuse de 12 mm s’abat sur la parcelle. Avant les orages et pluies annoncées de ce début de semaine, l’éleveur s’interroge quant à une intervention de désherbage mécanique pour ouvrir la légère croûte de battance qui s’est formée. « Le sol s’est tassé, les grains de maïs qui ont déjà germé ne sont plus qu’à 4 cm de profondeur sur les 6 rangs du semoir. Mais comme la terre s’est bien ressuyée avec les 4 jours de beau temps durant l’Ascension, elle craque sous les pieds, un passage de houe rotative est possible pour récréer des mottes fines, avant le retour de la pluie dessus », conseille David Bouvier, agronome à la Chambre d’agriculture. Une intervention que l’agriculteur délègue aussitôt à l’ETA Legalais Bertrand à Quédillac, réalisée samedi 11 mai. Recréer l’effet petites mottes « Le désherbage mécanique, je le pratique depuis longtemps, sur quelques hectares chaque année », relève l’agriculteur, situé sur le bassin versant de la Haute-Rance, territoire qui accorde des aides sur les 5 premiers hectares désherbés en mécanique, sans utilisation de molécules de prélevée. Alors pour optimiser ses chances de réussite, il est exigeant sur la préparation du sol, avec « un beau labour plat » pour un sol bien nivelé et « un semis à 5 cm de profondeur ». Avant de rajouter : « C’est aussi une intervention très intéressante quand il se forme ces croûtes de battance juste…

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