Le désherbage mécanique à l’épreuve du terrain

dd8658.hr - Illustration Le désherbage mécanique à l’épreuve du terrain
Le 21 mai, l’ETA Hervé a réalisé un 2e passage de roto-étrille. L’outil de 12 m de largeur, réglé au minimum en agressivité, est passé à 5 km/h dans le maïs.

Le Ceta35 a organisé une rencontre « bout de champ » permettant de découvrir les premiers résultats du désherbage mécanique du maïs mis en place sur le Gaec Touchasse à Saint-Rémy-du-Plain (35). Le maïs a été semé en combiné le 28 avril suite à un labour à 20 cm. La densité de semis était de 100 000 grains/ha (5 % de plus qu’habituellement pour compenser les pertes liées aux passages d’outils de désherbage mécanique), à une profondeur d’environ 4 cm. « Nous avons effectué un premier passage de roto-étrille 4-5 jours après le semis », a précisé Dany Bellier, un des associés du Gaec lors d’un « bout de champ » organisé par le Ceta35 le vendredi 21 mai sur une parcelle de l’exploitation. Cette année, les membres du Gaec testent le désherbage mécanique sur 5 ha dans le cadre du contrat territorial du syndicat du bassin versant du Couesnon. Les premiers résultats ont été observés par le groupe d’agriculteurs présents, sur le maïs au stade 2 feuilles. Le premier passage de roto-étrille (marque Einböck) réalisé par l’ETA Hervé (Bazouges-la-Pérouse) a permis de bien réduire la pression adventice. Le 21 mai, le second passage a complété le désherbage mais les conditions météo et la profondeur de semis n’étaient pas optimales pour une efficacité suffisante (mercuriale et repousse de blé noir). Le salissement sur le rang ne pourra pas être rattrapé par un binage. « Un décrochage chimique sera peut-être nécessaire », ont expliqué Erwan Collin et Quentin Levieux, animateurs cultures au Ceta35. [caption id=”attachment_55207″ align=”aligncenter” width=”720″] Les premiers résultats du désherbage mécanique ont été observés par le groupe d’agriculteurs présents, sur le maïs au stade 2 feuilles.[/caption] Accompagnement aidé sur 5 ha L’intérêt de cette action, qui permet un accompagnement aidé sur 5 ha, est de tester les outils de désherbage mécanique, le coût des passages d’outils étant pris en charge par le syndicat de bassin versant. « Les…

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