19364.hr - Illustration La ferme s’invite dans la ville
Organisateurs et partenaires se sont retrouvés chez Franck Jacolot pour dévoiler le programme.

La ferme s’invite dans la ville

Le festival départemental repart cette année à Brest. Le nombre d’animaux inscrits pour les concours montre l’attachement des éleveurs à l’évènement.

À quelques jours de la nouvelle édition d’Agri Deiz, « nous ouvrons un nouveau chapitre, avec une nouvelle équipe composée d’éleveurs motivés et ambitieux », souligne Hélène Le Roux, co-présidente de ce festival. Cette année à Brest Expo, l’évènement départemental accueillera 84 élevages différents : « Ils se sont engagés avec plus de 380 vaches », chiffre la responsable. « Il y a un vrai engouement des éleveurs qui tiennent à ce festival », note de son côté Anthony Taoc, co-président. 

Si la fête va battre son plein les 30 et 31 mars, les scolaires auront un moment privilégié en amont de l’évènement, dès le vendredi. « Notre cible : les élèves urbains et périurbains de Brest, qui devront dans les prochaines années faire un choix d’orientation », explique Évelyne Hany, formatrice au lycée du Nivot et déléguée à la journée des scolaires. Ainsi, ce sont des écoliers de classes de CM1 et de CM2 qui viendront en avant-première admirer les animaux et assister à des ateliers. 28 classes, soit 700 élèves « s’ouvriront à ce secteur d’activité qu’ils ne connaissent pas forcément ». Même constat pour Patrick Buguel, président du syndicat de la race normande. « Demain, les salariés agricoles viendront de la ville, il faut leur montrer l’agriculture réelle ».

En plein cœur de la métropole

Pour présenter le programme des festivités, les organisateurs ont fait le choix de prendre pour exemple la ferme de Franck Jacolot, producteur de lait à Guipavas et président de Rés’Agri Brest. Son exploitation est située en plein cœur de la ville. De 450 000 L de lait en 1999 lors de son installation, la ferme familiale a progressivement augmenté sa production pour atteindre aujourd’hui 1 million de litres. « Je me suis adapté à mon environnement. Pour exemple, je décale mes épandages de lisier en cas de vacances scolaires. Je m’impose des contraintes pour garder de bonnes relations ». Ce modèle agricole, l’éleveur veut le défendre, en ajoutant « qu’il faut défendre toutes les agricultures. Notre mission est aussi de communiquer, il n’y a pas que les côtés économiques, c’est aussi un métier passion ». Cette passion, il pourra la transmettre lors du prochain Agri Deiz. 


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