Des indicateurs de bien-être animal mesurés par les éleveurs

 - Illustration Des indicateurs de bien-être animal mesurés par les éleveurs
Les lésions et les griffures font partie des indicateurs, comme le temps de contact à l’homme, pour évaluer le bien-être animal.

La coopérative Terrena a élaboré une démarche, baptisée Tibena, qui permet de réaliser un diagnostic bien-être animal de l’élevage en s’appuyant sur des indicateurs bien définis. Suite au souhait d’un client distributeur qui souhaitait connaître le niveau de bien-être animal, la coopérative Terrena a initié, en 2014, une réflexion sur la création d’indicateurs fiables permettant d’apprécier les conditions de vie des animaux dans les élevages. « Il fallait que ces indicateurs soient validés scientifiquement, faciles à utiliser, répétables et discriminants », indiquait Loïc Le Marchand de Saint-Priest, de Terrena, lors d’une journée d’échanges avec les élèves du lycée La Touche de Ploërmel. En lien avec le CIWF Au-delà des cahiers des charges habituels, Terrena a décidé d’innover, après de nombreux échanges avec l’ONG CIWF (qui propose des alternatives à l’élevage intensif), en créant un audit mesurant ces indicateurs aux différents stades de vie des porcs. Une démarche validée dans une vingtaine d’élevages. C’est ainsi qu’est née Tibena, une application qui permet de guider l’auditeur, adoptée plus tard par la filière Opale d’Eureden, Evel’UP, Agrial et la Cavac. Lésions, griffures, bursites, toux… Cette application pratique repose sur une série de mesures et d’observations : performances zootechniques, lésions, griffures, bursites, toux, éternuements, propreté, comportement (fuite, repos, agressivité), répartition dans la case…, permettant d’obtenir immédiatement une synthèse des résultats et des conseils associés. Cette application se veut évolutive. L’audit dure une demi-journée. Plus de 200 audits ont été réalisés par Terrena. Un peu moins pour la filière Opale. Qui paie ? « C’est une démarche qui permet surtout d’assurer, voire de trouver des débouchés », répond Loïc Le Marchand de Saint-Priest. En parallèle, dans sa démarche RSE (Responsabilité sociale des entreprises), la coopérative Terrena s’est engagée à produire, depuis 2021, 100 % de mâles entiers (abattus chez Holvia) Des essais d’arrêt de la caudectomie sont en cours….

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