Vaccination intra-dermique lors du post-sevrage

 - Illustration Vaccination intra-dermique lors du post-sevrage
Ce support pour injecteur permet à une personne seule de pouvoir vacciner en l’actionnant grâce à une pédale située au niveau du pied.

Lors du passage en post-sevrage les porcelets reçoivent plusieurs vaccins administrés avec un injecteur intradermique. Moins stressés, les animaux ne crient plus et les opérateurs ne risquent plus de se piquer. Le lycée agricole de Pommerit-Jaudy (22) possède un atelier de 220 truies naisseur-engraisseur. La conduite se fait en 5 bandes avec un sevrage à 21 jours pour pouvoir sortir un nombre de porcelets plus important chaque année par rapport à une conduite en sevrage à 28 jours. L’élevage est labellisé porc sans antibiotiques et porc bien-être (mâles entiers). Les élèves sont impliqués dans les tâches quotidiennes sur l’élevage. « Qu’ils soient au collège, en CAP, en seconde, première ou terminale, ils passent tous sur l’atelier porc. Certaines classes comme les secondes professionnelles réalisent des travaux pratiques en petits groupes ou seuls avec nous », explique Olivier Colvé, salarié porcher du lycée. C’est une des raisons qui a incité les responsables de l’élevage à revoir le plan de vaccination en s’équipant d’un matériel de dernière génération pour vacciner les porcelets. Trois vaccins en une fois Le vaccin contre la maladie de l’œdème se fait à 5 jours en intramusculaire. « Comme il y avait de belles améliorations au niveau pulmonaire, nous avons pris la décision de retarder la vaccination mycoplasme et de la faire à l’entrée en post-sevrage ce qui permet de faire une seule injection plutôt que deux », indique Alain Picollier, vétérinaire Hyovet, en charge du suivi sanitaire de l’élevage. Depuis le mois de juin les salariés et les élèves en travaux pratiques réalisent les vaccins mycoplasme, SDRP et circovirus à l’aide de l’injecteur intradermique sans aiguille. « L’injecteur est équipé de deux têtes ce qui permet de réaliser plusieurs valences en une seule fois », décrit le vétérinaire de l’élevage. Et Yoann Even, salarié de l’élevage, de préciser : « Nous avons ajouté la vaccination…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article