La reproduction boostée suite au croisement

 - Illustration La reproduction boostée suite au croisement
À Trévarez, le choix a été fait de croiser les Prim’Holstein avec des taureaux normands, race qui amène notamment de la fertilité et de la mixité, et des taureaux jersiais, pour les taux et l’efficacité au pâturage. Crédit photo : Estelle Cloet - Chambre d’agriculture de Bretagne

Débuté en 2015 sur la ferme expérimentale de Trévarez (29), le croisement laitier des Holstein avec de la Normande et de la Jersiaise porte ses fruits en matière de reproduction. Le croisement laitier est testé depuis 2015 sur la ferme expérimentale des Chambres d’agriculture de Bretagne à Trévarez (29). Il est opéré sur les 60 vaches constituant le troupeau bio conduites dans un système maxi pâturage, autonome, avec un robot de traite (un autre troupeau est mené en conventionnel sur la station). L’Institut de l’élevage et Innoval sont partenaires de cette expérimentation. « Nous recherchions des vaches adaptées au robot (mamelle, gabarit, vitesse de traite), au système (marche, fluctuations alimentaires) et aux vêlages groupés (3 x 3 mois d’IA, vêlages précoces) », a expliqué Guylaine Trou de la Chambre d’agriculture de Bretagne, lors d’une conférence sur le croisement en élevage laitier bio au salon La Terre est notre métier, en septembre à Retiers. « Des races originaires de l’Ouest » Le choix a été fait de croiser les Prim’Holstein avec des taureaux Normands, race qui amène notamment de la fertilité et de la mixité, et des taureaux Jersiais, pour les taux et l’efficacité au pâturage. Autre point qui a pesé dans le choix : ce sont des races originaires de l’Ouest. « Avec trois races, on maximise l’effet d’hétérosis. Au départ, des IA en Normande (50 % du troupeau) étaient réalisées sur les femelles qui manquaient de production et des IA en Jersiaise (50 %) sur celles manquant de taux », détaillait la spécialiste. « En pratique, nous avons fait le choix d’inséminer chaque femelle avec la même race pendant toute sa carrière. » Deux plans d’accouplements sont ainsi bâtis chaque année avec 5 ou 6 taureaux retenus par race. « Lorsque le nombre d’animaux nécessaires par génération est atteint, des inséminations en race à viande sont réalisées pour…

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