De race Holstein ou normande, le taureau de l’exploitation de Serge Manceau assure la totalité de la reproduction sur les 49 vaches laitières et la dizaine de génisses. Un gain de temps et moins de soucis de reproduction pour l’éleveur. Installé depuis 2006 à La Chapelle-Janson près de Fougères, Serge Manceau gère seul un troupeau laitier de 49 laitières en agriculture biologique et un atelier de 300 places de porcs en engraissement (en conventionnel). « Mon premier objectif est de ne pas être esclave de mon travail », démarre l’éleveur qui a mis en place une bonne organisation sur l’exploitation et investi dans du matériel comme les nourrisseurs automatiques en porc… Sur l’atelier laitier, il recherche aussi l’autonomie et l’indépendance, n’achetant plus aucun aliment depuis 2020. L’autonomie est aussi totale pour la gestion de la reproduction qui est à 100 % assurée par un taureau de monte naturelle depuis deux ans. « Du temps de mes parents, c’était déjà le cas avec l’utilisation d’un taureau Normand ou Prim’Holstein en alternance. » Les deux races, croisées régulièrement entre elles, cohabitent sur l’élevage. Neuf mois avec les vaches, trois mois avec les génisses « Quand je me suis installé, j’ai gardé un taureau pour les génisses et j’ai souhaité mettre en place de l’insémination sur les vaches. Mais l’intervalle vêlage – vêlage moyen demeurait trop long… Il fallait souvent 3 à 4 IA avant fécondation. » Raison pour laquelle l’éleveur a décidé de se passer totalement des IA. « Le taureau reste en permanence avec les femelles, dans le troupeau des vaches du 15 septembre au 15 juin et avec les génisses le reste du temps, pour des vêlages des primipares au printemps à l’âge de 3 ans. » Satisfait, l’éleveur déclare avoir « beaucoup moins de soucis de reproduction aujourd’hui. Par contre, les IVV sont davantage hétérogènes, il…

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