Valoriser l’herbe d’automne 

 - Illustration Valoriser l’herbe d’automne 
La ration composée de 8-9 kg d’herbe pâturée, de 5 kg d’ensilage d’herbe et de 4 kg d’ensilage de maïs reste très efficace pour Benjamin Rouxel puisqu’elle permet de produire 25 L/VL/jour, avec seulement 800 g de correcteur azoté en moyenne par vache.

Après un été très sec au Gaec le Val à Yffiniac (22), les conditions météo sont redevenues favorables à la pousse de l’herbe. Les vaches pâturent à nouveau jour et nuit et les stocks fourragers sont suffisants pour aborder l’hiver avec sérénité. En ce moment, l’herbe pâturée représente 50 % de la ration des vaches. Depuis le 3 octobre, les vaches ont recommencé à pâturer la nuit. Le jour, elles tournent sur les paddocks éloignés, qui nécessitent de traverser une route, et la nuit elles tournent sur les paddocks plus facilement accessibles. « Ce n’est pas toujours évident de bien valoriser l’herbe car les vaches reçoivent des fourrages à l’auge en complément. Il faut parfois insister », explique Benjamin Rouxel. La ration composée de 8-9 kg d’herbe pâturée, de 5 kg d’ensilage d’herbe et de 4 kg d’ensilage de maïs reste très efficace puisqu’elle permet de produire 25 L/VL/jour, avec seulement 800 g de correcteur azoté en moyenne par vache. Cette bonne productivité s’explique par le bon niveau génétique du troupeau et par la qualité des fourrages distribués et en particulier de l’ensilage d’herbe. « Cette année, nous avons ensilé des parcelles de RGH-TV et de RGA-TB, qui étaient toutes bien pourvues en trèfle. De plus, nous ensilons à un stade précoce. Pour le trèfle violet, nous visons le début du bourgeonnement », précise l’éleveur. Un silo sandwich pour l’hiver Malgré la sécheresse exceptionnelle de cette année, les associés ont pu reconstituer leurs stocks fourragers, en ensilant 9 ha de maïs au lieu des 6 ha prévus. « Nous avons dû distribuer plus de stocks que d’habitude cet été mais dans notre secteur, il faut toujours prévoir des stocks pour l’été. Les années comme 2021 où l’herbe pousse en continu restent exceptionnelles. C’est pourquoi, nous cherchons à valoriser au maximum le pâturage d’automne et d’hiver », explique l’agriculteur. Actuellement, les associés ont suffisamment de stocks…

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