PASSER PAR UN ATELIER PROTÉGÉ POUR VALORISER SA PRODUCTION

 - Illustration PASSER PAR UN ATELIER PROTÉGÉ POUR VALORISER SA PRODUCTION
Dans l’atelier salé du ‘‘Bois Jumel’’, un des 9 salariés récupère des terrines de volaille tout juste encapsulées avant leur passage à l’autoclave pour stérilisation. L’atelier sucré fabrique lui des confitures de fruit et de lait et emploie 37 personnes.

Eviter de dépenser trop de temps et d’argent tout en donnant du travail à des personnes en situation de handicap, c’est ce que tout agriculteur qui souhaite valoriser une partie de sa production peut faire en sollicitant les services d’un atelier protégé. Reportage à Carentoir et à Plessala. « J’ai de plus en plus de demande en plats cuisinés, mais je manque de temps pour pouvoir y répondre, explique Olivier Raynard, responsable de l’atelier conserves salées de l’ETA(1) du ‘‘Bois Jumel’’ à Carentoir. On a même été sollicité par une dame spécialisée en kig ha farz. Elle nous a demandé si on pouvait lui en préparer en pot. Comme ça, quand elle travaille pour un repas, elle peut en proposer directement aux convives qui le trouvent bon ! ». Elle est là et bien là l’idée : pouvoir vendre à tout moment un échantillon de sa production transformée. Et pour cela, rien de mieux que la conserve et son imbattable DLC(2) ! Mais comment valoriser un cochon en terrine ou un excédent de fraises en confiture sans que le projet ne devienne aussitôt une usine à gaz ? En s’adressant par exemple à l’ETA de Carentoir.     Dimitri Guérin, éleveur de porcs et de volailles bio à Plessala, fait fabriquer ses terrines par un des deux ateliers protégés du ‘‘Bois Jumel’’ à Carentoir. Commande minimale « Nous avons deux ateliers de transformation, un en sucré et un en salé, précise Gilles Le brun, responsable commercial de la structure. Sur 1 450 000 € de chiffre d’affaires, 70 % est réalisé sous notre propre marque ‘‘Le Bois Jumel’’. Mais 30 % dépend de nos prestations auprès d’une centaine de producteurs locaux. Point auquel nous tenons particulièrement parce que nous sommes un établissement médico-social et qu’il est important pour nous d’inscrire notre activité sur le territoire. » Olivier Raynard, pour sa part, nous…

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