À la tête d’une équipe de 20 soigneurs, Aline Rousseau gère les troupeaux de zèbres, girafes, koudous et autres herbivores de l’un des plus grands parcs animaliers français. « C’est une enseignante qui m’a parlé des parcs zoologiques. J’étais jeune, en alternance, et je cherchais ma voie. Peut-être avait-elle senti mon attirance pour les animaux… », indique Aline. Sa professeure va plus loin. Elle lui ouvre les portes du Bioparc de Doué-la-Fontaine, près de Saumur. Un stage de découverte de quelques semaines. Suffisant pour trouver sa vocation et entamer une formation animalière, en alternance, à la Maison familiale rurale de Carquefou. « Avec une option soigneur animalier », précise Aline qui ne regrette pas les stages effectués en élevage de vaches laitières dans le cadre de son BEP. Pas vraiment son truc. Sa recherche d’exotisme la pousse au zoo de Maubeuge, dans les Hauts-de-France, où elle travaille pendant une douzaine d’années. En 2015, à la faveur du renforcement de l’équipe de soigneurs, elle s’engage à Branféré, comme responsable du pôle herbivore. [caption id=”attachment_49748″ align=”aligncenter” width=”720″] Le parc abrite 50 espèces et accueille 300 000 visiteurs chaque année. Ici, la plaine africaine et ses zèbres, girafes, gnous, autruches et koudous…[/caption] Ruades À longueur de journées, elle sillonne les 45 hectares de prairies du parc. De la vallée indienne, où se côtoient rhinocéros, antilopes et cerfs, à la plaine africaine et ses autruches, ses oryx et ses zèbres. La vision idyllique se heurte à la réalité. « La majeure partie du travail consiste à nettoyer manuellement les enclos des animaux », s’amuse Aline. « Et même les prairies ». La préservation de la santé des 1 400 résidents est à ce prix. Le parasitisme ne pardonne pas. L’aspect visuel, pour les nombreux visiteurs, compte également. Débroussaillage, taille d’arbres et d’arbustes, bricolage, réparations, entretien, font partie du quotidien. L’alimentation est…

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