12550.hr - Illustration La lutte de précision reste dans le champ
Emmanuel Cosson, responsable secteur Bretagne chez De Sangosse,présente le Limacapt et le Spando.

La lutte de précision reste dans le champ

La firme De Sangosse propose deux solutions pour optimiser la lutte contre les limaces. Idéales en colza, ces technologies sont aussi adaptées à d’autres cultures.

Le petit épandeur à granulés développé par la société De Sangosse propose des avancées majeures en comparaison aux autres modèles déjà présents sur le marché. Le Spando est équipé « d’un DPAE (Débit proportionnel à l’avancement électronique) de série et d’un guidage GPS, pour gommer le surdosage », explique Emmanuel Cosson, responsable secteur Bretagne pour la firme, qui présentait ce matériel lors des 50 ans de la station de la Chambre d’agriculture de Kerguéhennec, à Bignan (56). Avec 2 disques de projection de diamètre différent, la nappe ne sort plus du champ lors de passage près des bordures, pour des économies de granulés anti-limaces et pour une meilleure préservation de l’environnement, « en évitant de polluer les fossés ». Une brosse spécifique plaque le granulé sur le point de chute, afin de permettre une meilleure prise en pâle. « Il y a moins de casse de granulé. En combinant cette meilleure répartition et la moindre casse, le gain s’élève à 20 €/ha ». Monté sur un quad ou sur un outil de travail du sol, le Spando est aussi adapté aux petits semis. Concernant la largeur de projection, les disques sont capables d’envoyer la graine ou le granulé de 9 à 28 m.

Observer les limaces de nuit

Autre OAD présentée, le capteur connecté Limacapt, premier outil autonome et connecté pour la détection et le comptage automatisé des limaces au champ. « La cellule photo-infrarouge prend des clichés de nuit, au moment où les limaces sont les plus actives. Chaque matin, l’opérateur reçoit le nombre de sujet compté par m2, ainsi que le type de limace : grise, naine, adulte ou jeune ». L’appareil est à positionner dans la zone la plus à risque et « avant le semis. Il faut anticiper le comptage pour pouvoir actionner des méthodes alternatives », conseille Emmanuel Cosson. Cet OAD sera mis sur le marché à partir de 2023.


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