Revoir son système grâce au conseil stratégique

11694.hr - Illustration Revoir son système grâce au conseil stratégique
Charles Massing dans une parcelle où les couverts végétaux ont été détruits. L’épandage a été réalisé le 23 mars. Le labour est programmé autour du 14 avril en vue d’un semis de maïs vers le 18 avril.

Sceptique au départ, au regard d’une démarche administrative supplémentaire, Charles Massing ressort ravi de la prestation « Conseil stratégique phytosanitaire» qu’il vient de réaliser avec la Chambre d’agriculture. « Ce rendez-vous que m’a conseillé de faire mon vendeur de produit phytosanitaire s’est révélé être un temps de réflexion intéressant pour faire évoluer mon système », explique l’éleveur laitier de 70 VL sur 55 ha, dont 30 ha sont en maïs fourrage. « Je dispose de mes silos de maïs “clés en main”, pour un coût de 700 €/ha sans monter sur un tracteur… En effet, je délègue 100 % des travaux sur l’exploitation, des cultures à l’alimentation des animaux. Le système était déjà en place à mon installation en 2016, je l’ai juste un peu intensifié », décrit-il. Avec un système intensif (13 000 L /ha), il mise tout sur l’élevage en recherchant de l’autonomie. Déléguer rentre donc dans sa façon de travailler et lui permet de se dégager du temps pour sa famille, son premier objectif. Mise en garde sur un risque de biorésistance « Ce temps d’échange m’a montré les limites de mon système où la monoculture est courante sur certaines parcelles ». Avec labour systématique avant maïs, cette monoculture l’oblige à deux désherbages. Un premier traitement systématique en pré-levée qui coûte cher en Indice de fréquence de traitement (IFT), relève le bilan effectué. Il est suivi d’un rattrapage à 4/6 feuilles à base de sulfonylurées, produits HRAC B (1), (nicosulfuron et tritosulfuron en mélange), pour disposer de parcelles propres. « Ce mélange utilisé déjà 2 à 3 années de suite peut provoquer l’apparition de biorésistance des adventices. Et si je vais au bout de mon système, le coût du traitement pourrait tripler à terme pour venir à bout de ces mauvaises herbes… », a appris l’agriculteur. Il a donc réfléchi avec le conseiller sur les possibilités qui s’offraient à lui :…

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