Tout commence par les semences

11162.hr - Illustration Tout commence par les semences
De nombreux intervenants se sont succédé lors de cette journée. Pour Marc Kerangueven, président de la Sica et du Cerafel, « l’OBS a été créée dans l’intérêt des producteurs ; elle est toujours dirigée par des producteurs ».

Depuis plus de 50 ans, l’OBS fournit des plants et des semences qui répondent aux demandes des producteurs. Les graines de demain donneront des plantes plus résistantes aux stress hydriques, et plus tolérantes aux maladies. À sa création en 1970, l’Organisation bretonne de sélection (OBS) produisait 1 tonne de graine de choux par an. Plus de 50 ans plus tard, cette union de coopératives s’est adaptée à de nouveaux enjeux en recherchant et en proposant des variétés de légumes plus résilientes aux producteurs Prince de Bretagne. Petit poucet dans un monde semencier mondialisé, l’OBS continue son développement face à « des concurrents qui ont des moyens financiers surdimensionnés, avec des chiffres d’affaire de plusieurs milliards d’euros », estime Jean-Marc Roué, président de la structure. Pour débattre de l’avenir de cette filière semencière, les « Premières rencontres de l’OBS » se sont tenues à Rennes, dans l’hémicycle du Conseil régional de Bretagne. La ressource génétique comme réservoir Le développement de plants et de semences est possible grâce à « la biodiversité, c’est la base. Quand on se fixe des objectifs, on recherche des caractères intéressants dans les ressources génétiques qui sont un réservoir », note Véronique Tremellat, directrice de l’OBS. Cette manne génétique fait aboutir de nouvelles variétés, « quasi toutes tolérantes au mycosphaerella pour les choux-fleurs. Des échalotes rondes comme Méloine ou Molène, en phase de développement, ont des tolérances exceptionnelles au mildiou », observe Georges Guézennoc, président de la section bio au Cerafel. Ces aptitudes à résister à la maladie servent aussi les agriculteurs en conventionnel qui doivent composer avec des suppressions de molécules chimiques de protection. À la racine des plantes La sélection des futures plantes se réalise en observant « les parties aériennes, mais on peut aller encore plus loin en étudiant le système racinaire. Nous attendons beaucoup du projet Climatveg », indique Véronique Tremellat. Ce projet…

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