Le désherbage mécanique : une solution alternative

a9871.hr - Illustration Le désherbage mécanique : une solution alternative

Auparavant, c’est le désherbage chimique qui était privilégié pour lutter contre les adventices. Mais cette technique n’est pas toujours optimale pour l’environnement. D’autres techniques sont à tester dans la logique de diminution d’utilisation de produits phytosanitaires mais aussi pour éviter l’apparition de résistances aux herbicides chez certaines adventices. Eureden souhaite réduire l’usage et l’impact des produits phytosanitaires tout en maintenant les performances économiques de ses adhérents. Il faut envisager une complémentarité du désherbage mécanique et des solutions conventionnelles selon la parcelle, la météo, etc. L’idée est de concilier agriculture performante et attente sociétale. C’est la raison pour laquelle des solutions alternatives sont développées, notamment via la démarche « Cultivons Autrement », pour repenser l’agriculture de demain. Les solutions Eureden En Bretagne, le manque de temps dû à l’astreinte imposée par l’élevage est ce qui limite le plus l’utilisation du désherbage mécanique, d’autant plus que la météo impose des timings serrés. Cela donne des possibilités d’intervention jugées trop aléatoires pour que les agriculteurs investissent dans le matériel. Pour dépasser ces contraintes, Eureden propose une offre à ses adhérents via une application mobile : la délégation à un tiers du désherbage mécanique. Avec cette offre, la coopérative rend cette pratique accessible à tous les adhérents. 72 ETA et Cuma sont déjà référencées avec leurs matériels pour proposer cette solution de désherbage sur maïs. L’agriculteur ne délègue pas que l’opération culturale. Nos techniciens proposent tout un suivi technique comme ils le faisaient auparavant. Lors du tour de plaine, et si l’agriculteur est intéressé, le technicien détermine le stade du maïs, les adventices présentes et leur stade… et il choisit l’outil adapté à la situation entre bineuse, rotoétrille, herse étrille et houe rotative. L’agriculteur spécifie ensuite son prestataire habituel (ETA ou Cuma). Si celui-ci a l’équipement nécessaire, le technicien le missionne pour désherber avec une date limite…

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