« Nos essais en bio servent à l’ensemble des agriculteurs »

9646.hr - Illustration « Nos essais en bio servent à l’ensemble des agriculteurs »
De g. à dr. : Aurélien Dupont, chargé d’étude des essais en bio et Patrice Le Penhuizic, président de la commission bio à la Chambre d’agriculture de Bretagne, dans une parcelle de luzerne, sarrasin et de maïs bio, à la station de Kerguéhennec, à Bignan (56).

Avec des attentes sociétales fortes en bio, évoluer vers cette technique de production ou d’élevage nécessite souvent des connaissances et références adaptées à ses choix et sa structure d’exploitation. La Chambre d’agriculture y travaille depuis plus de 30 ans.  En marge du 20e congrès mondial de la bio, qui était organisé pour la première fois en France du 6 au 10 septembre à Rennes (35), la Chambre d’agriculture a profité de ce zoom sur la bio en Bretagne pour mettre en avant ses actions d’expérimentation en élevage et en plein champ. « Nous nous devons de préparer, assurer et accompagner les changements de pratiques des porteurs de projet en bio, des agriculteurs déjà installés qui se convertissent jusqu’à la transmission des exploitations mais aussi de ceux qui resteront en agriculture conventionnelle. Nos essais servent en effet à l’ensemble des agriculteurs, permettant de faire avancer les pratiques agricoles vers moins d’intrants et plus d’autonomie », insiste Patrice Le Penhuizic, président de la commission bio à la Chambre d’agriculture de Bretagne, jeudi 9 septembre, à Bignan (56). Des grandes cultures sans élevage en bio ? Si les 3 ha de la station d’Auray sont destinés au maraîchage, les 85 ha bio à Trévarez à l’élevage laitier, ce sont les grandes cultures qui sont ciblées sur 12 ha à Bignan. Essais variétaux, associations de cultures notamment en protéagineux et essais de nouvelles cultures (lentille, pois chiche, soja, etc.)… « Les essais parcellaires se sont intégrés dans des essais systèmes : voir l’impact de la rotation de ces cultures à long terme (plus de 10 ans), avec ou sans élevage, telles sont les demandes des porteurs de projet », explique Aurélien Dupont, chargé d’étude des essais en bio, à la Chambre d’agriculture. Autrement dit, si on se passe d’apport de matière organique, de prairies, peut-on durablement faire des grandes cultures en bio ? Avec quelles limites ?…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article