Ça chauffe en serres bio

 - Illustration Ça chauffe en serres bio

Le réseau Gab-Frab estime que le chauffage des serres en bio n’est pas cohérent avec certaines valeurs comme le respect des cycles naturels et l’utilisation responsable de l’énergie. À l’appel du réseau Gab-Frab, des producteurs, distributeurs et consommateurs se sont réunis mercredi 29 mai sur la ferme du Coucou à Montreuil-le-Gast (35) afin de dire non aux serres chauffées en production biologique. La Fnab et le Synabio avaient déjà demandé, en juin 2018 « une interdiction formelle » de cette pratique après avoir été informés que des projets de conversion bio en serres chauffées étaient en cours en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Pour la deuxième fois, le vote a été reporté au mois de juillet 2019, la Fnab a donc décidé de lancer une pétition sur son site Internet en espérant recueillir plus de 500 000 signatures d’ici le 11 juillet afin de se faire entendre auprès du ministre de l’Agriculture. La saisonnalité, clé de voûte de la qualité « Pour nous le bio est corrélé au respect de l’environnement et du vivant, à la production de fruits et légumes de saison, à l’agronomie, à l’autonomie de décision, au lien avec le consommateur… La production biologique ne doit pas rester une niche, c’est un vrai modèle de production qui doit se faire en respectant un cahier des charges strict. Nous ne voulons pas que les serres chauffées en bio se développent en France. Ce modèle est consommateur de ressources naturelles et ne respecte pas la saisonnalité des produits. Le risque est de fragiliser notre filière, nos fermes et par conséquent le développement de la bio », lance Arnaud Daligault, maraîcher bio et président d’Agrobio 35. Marc Morel, directeur de Biocoop à Saint-Brieuc, poursuit : « Nous devons être vigilants car la bio de masse tend à…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article