dd8265.hr - Illustration Le maçon a un œil d’éleveur
Les logettes, au Gaec des Landelles, sont équipées de matelas à eau qui enveloppent le corps de l'animal, réduisent les points de pression et permettent une meilleure circulation du sang bénéfique à la production laitière. La genouillère à l'avant est également remplie d'eau. Quatre canules au centre des matelas permettent de faire circuler de l’eau sous les vaches. L’eau froide injectée permet de rafraîchir les vaches couchées : la chaleur qu’elles dégagent se diffuse dans les canules et réchauffe cette eau récupérée. Une différence de 1,5 °C à 3 °C est enregistrée entre l’eau qui entre et celle qui sort. Cela dépend du nombre de vaches couchées. Le système permet de garder une température constante d’environ d’un peu moins de 20 °C sur les matelas. Le système fonctionne en circuit fermé. L’eau chaude est réintégrée dans le circuit du bâtiment et sert au nettoyage des robots et à la préparation du lait pour les veaux. Des serpentins d’eau dans le béton extérieur sous les cases à veau ont également été installés pour réchauffer le sol et assécher, voire assainir la litière.

Le maçon a un œil d’éleveur

À la tête d’une entreprise de 20 salariés à Avessac (44), l’ancien éleveur Antoine Robin réalise une cinquantaine de projets de construction ou de rénovation chaque année. Parmi ceux-ci, l’atelier lait du Gaec des Landelles. Un bâtiment flambant neuf de 218 places de vaches laitières, avec trois robots de traite et des locaux techniques, une…

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