Un appel à éleveurs de porcs sur paille pour les cantines

dd8454.hr - Illustration Un appel à éleveurs de porcs  sur paille pour les cantines
Yannick Denoual transforme sur sa ferme près de 540 porcs charcutiers et 300 porcelets par an.

Yannick Denoual, éleveur de porcs sur paille, fait partie du Réseau Cohérence. L’association développe un partenariat avec Terres de sources pour alimenter les cantines du bassin rennais et lance un appel aux éleveurs intéressés sur les territoires autour des captages d’eau. Les porcs de Yannick Denoual, à Médréac (35), sont élevés sur paille. Installé en 1999, le producteur a rejoint l’association Cohérence en 2004 qui promeut un élevage durable de porcs avec un cahier des charges progressiste et une certification participative des élevages. Actuellement, le réseau compte 13 éleveurs, mais un appel est lancé à de nouveaux producteurs pour approvisionner les cantines du bassin rennais en lien avec Terres de sources. Limitation des transferts dans l’eau Le cahier des charges « porc durable » garantit un engraissement sur litière (paille ou sciure), une alimentation non-OGM, l’interdiction des antibiotiques en préventif et un apport limité à 140 unités d’azote organique par ha. « Cette limitation et l’utilisation de fumier permettent de réduire les transferts d’azote vers l’eau », explique Yannick Denoual dont l’exploitation est située sur le bassin versant de la Haute-Rance, en amont d’une retenue d’eau importante pour le département d’Ille-et-Vilaine : le barrage de Rophémel. Il transforme sur sa ferme près de 540 porcs charcutiers et 300 porcelets par an avec des ventes en direct à la ferme, en GMS, chez les restaurateurs, dans une association de producteurs et sur le marché des Lices depuis octobre. « La crise sanitaire a chamboulé mes marchés. J’ai heureusement pu augmenter mes débouchés sur les cantines grâce à Terres de sources. C’est un débouché différent auquel il faut aussi s’adapter », précise l’éleveur. Aujourd’hui, autour de 8 personnes travaillent sur la ferme. Une grande partie des 125 ha de SAU sont en céréales dont 30 % sont autoconsommées par les porcs. « J’essaye de limiter les achats de tourteaux de soja (tracés…

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