Des clés pour envisager la monotraite

dd8269.hr - Illustration Des clés pour envisager la monotraite
Bien géré et accompagné, le passage en monotraite d’un système très pâturant a peu d’impact économique à l’échelle de l’exploitation.

Jeudi 1er avril, une centaine d’éleveurs ont suivi la conférence en ligne sur la faisabilité technico-économique de la monotraite proposée par les Chambres d’agriculture de Bretagne. Extrait.  En s’appuyant sur les données zootechniques des essais menés à la station de Trévarez (29) au début des années 2000, l’équipe du service Élevage des Chambres d’agriculture de Bretagne a cherché à appréhender les conséquences technico-économiques de l’adoption de la monotraite par « la ferme bretonne moyenne d’aujourd’hui », soit 530 000 L livrés en conventionnel pour 85 ha de SAU. « Précisons que le cadre de cette recontextualisation concernait le passage de deux traites à une traite par jour dans un système pâturant économe », précise Élodie Tranvoiz, chargée d’études. Pour cette simulation, la livraison de départ a été finalement ajustée à 420 000 L de lait, production plus réaliste sur 85 ha, dans les conditions extensives de l’expérimentation de Trévarez : vêlages groupés de fin d’hiver, 50 ares pâturés par vache, 2,3 t MS d’ensilage et 390 kg de concentrés par animal et par an (contre 3,7 t et 1 050 kg en moyenne en Bretagne) en deux traites. Les spécialistes ont ensuite appliqué les effets de la monotraite à cette structure virtuelle : – 24 % de lait sur la lactation mais 2 points de TB et 2,4 points de TP en plus… « Nous avons aussi pris en compte qu’en monotraite, les vaches consomment 200 kg de fourrages conservés et 60 kg de concentré en moins sur l’année, maigrissent moins, ont de meilleurs résultats de reproduction et présentent un meilleur poids carcasse et un meilleur classement à la réforme.  »        Pas d’impact sur la marge brute exploitation À l’arrivée, pour livrer la même référence en monotraite, l’effectif de l’élevage doit passer de 67 à 90 laitières et la SFP de 68 à 85 ha. « Grâce à la plus-value sur le prix du lait et l’amélioration du prix…

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