Trouver l’équilibre entre foncier agricole et photovoltaïque au sol

Dd7642.hr - Illustration Trouver l’équilibre entre foncier agricole et photovoltaïque au sol

Les représentants de l’APCA, de la FNSEA et d’EDF Renouvelables France ont cosigné une charte pour « un développement harmonieux du photovoltaïque au sol ». Actuellement, le développement du photovoltaïque au sol est principalement mené sur des terrains artificialisés (friches industrielles, délaissés autoroutiers, anciennes décharges…). Mais au regard des objectifs nationaux de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) visant à passer de 36 à 45 GWc en 2028, les besoins fonciers pour développer le photovoltaïque pourraient aller au-delà de cette typologie de sites. « Un hectare équivaut à environ 1 megawatt. Face aux objectifs sur les énergies renouvelables, on cherche 15 000 à 20 000 ha à consacrer au photovoltaïque au sol », chiffre Bruno Bensasson, président d’EDF Renouvelables. Dans ce contexte, suite à un travail de concertation engagé depuis fin 2018, une charte définissant un ensemble de bonnes pratiques pour le développement de projets photovoltaïques au sol a été signée, mardi 19 janvier, entre l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (APCA), la FNSEA et EDF Renouvelables France. « Cette charte permet de structurer le développement du photovoltaïsme en France, tout en protégeant les terres agricoles et leur fonction productrice. Nous souhaitons que l’agrivoltaïsme tel que nous l’entendons mette fin aux conflits d’usage en rendant compatible le travail agricole et la production d’électricité durable. Nous serons très attentifs à ce que cette diversification des revenus des agriculteurs n’empiète pas sur la production alimentaire. Cette charte est une nouvelle démonstration du rôle majeur que jouent les agriculteurs dans la lutte contre le changement climatique », a expliqué Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. Le document cadre préconise d’abord « un développement des projets photovoltaïques au sol en complément des bâtiments et installations agricoles qui restent prioritaires ». Des projets sous avis du préfet Il recommande la mise en place d’un comité de suivi à l’échelon local entre l’opérateur, la Chambre d’agriculture et les…

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