Même si le tarif d’achat de l’électricité photovoltaïque a été divisé par 6 en 10 ans, dans le même temps le prix des panneaux a lui été divisé par 7, l’investissement reste donc rentable. Fin septembre, la FDSEA du Morbihan et l’Apepha organisaient une journée sur la thématique de l’énergie au Gaec Moulins de Kerollet à Arzal. Une exploitation avec des associés qui n’a pas hésité à miser sur l’énergie pour se diversifier avec pas moins de 800 kWc de puissance photovoltaïque installée en toiture des bâtiments agricoles et une unité de méthanisation par cogénération de 700 kW de puissance. « Si les énergies renouvelables apportent un plus aux agriculteurs niveau revenu il faut vraiment s’y intéresser. Aujourd’hui, le secteur agricole produit 20 % des énergies renouvelables en France. Nos exploitations produisent 26 % du biogaz et 13 % de l’électricité photovoltaïque du pays », résume Franck Pellerin, secrétaire général de la FDSEA 56. Cultiver sa toiture comme un champ Laurent Moréac, agriculteur et vice-président de l’Apepha (Agriculteurs producteurs d’électricité photovoltaïque associés), a présenté l’association créée en 2010 à la quarantaine d’agriculteurs présents. « Aujourd’hui, nous sommes 450 adhérents agriculteurs répartis sur 51 départements en France avec une moyenne de 120 kW de puissance photovoltaïque par adhérent. L’idée première est de partager nos expériences et de réduire les risques au moment de l’investissement et tout le long de l’exploitation de nos unités photovoltaïques. » Il poursuit : « Pour moi un toit c’est comme un champ, le soleil tombe dessus alors pourquoi ne pas le cultiver ? Par contre, 99 % du boulot se fait au moment du projet, on ne l’implante qu’une fois il ne faut donc pas se tromper. » De l’énergie dans vos revenus Le nouvel arrêté tarifaire qui fixe le tarif d’achat de l’électricité produite à partir d’une installation photovoltaïque sur bâtiment est sorti le 8 octobre. « En vente totale, le…

---