- Illustration Des pondeuses fliquées 24 heures/ 24
Élodie Guelvout et Jean-Philippe Le Roch (société Securtech Elec) qui a réalisé l’installation. Sécurtech Elec, intervient sur tout le Morbihan et également sur les zones limitrophes du département.

Des pondeuses fliquées 24 heures/ 24

Une intrusion dans son élevage en janvier dernier a décidé Élodie Guelvout à sécuriser son élevage de pondeuses bio, dans la campagne d’Evellys (56).

« Un matin, j’ai trouvé le portail, habituellement fermé à clé, ouvert. Des visiteurs sont entrés dans le poulailler, les trappes d’accès au parcours extérieur étaient relevées et les poules étaient dehors ». Aucun dégât, aucun vol, mais une sensation désagréable pour la jeune éleveuse, installée sur un site construit en 2019 sur son exploitation de 35 hectares de cultures bio, à 800 mètres de sa maison d’habitation. « J’ai contacté la gendarmerie pour signaler l’intrusion mais comme il n’y avait pas de gros préjudice, il n’y a pas eu de suite ». Elle ne connaîtra jamais les motivations de ces promeneurs nocturnes.

Sécurité et conditions de travail

Suite à l’intrusion, elle décide de sécuriser le site. « Pendant la construction, j’avais remarqué qu’il y avait des visites. Sans doute des curieux qui se demandaient ce que j’allais faire dans ce bâtiment atypique (poulailler tunnel). Rien de bien grave, mais j’ai quand même fini par installer des caméras de chasse ». Cet hiver, elle est donc passée à la vitesse supérieure. Des caméras ont été installées pour une surveillance totale des équipements. La première, à l’entrée du site, est équipée d’un système de détection de mouvements relayée sur Smarphone. Deux autres caméras sont installées dans la salle de conditionnement et à proximité des silos d’aliment. Un dôme vidéo tournant est placé au centre du poulailler. Il permet de visionner (à distance) les quatre lots de poules, soit plus de 10 000 pondeuses. « Ces caméras sont une sécurité contre les intrusions mais aussi un confort de travail. Le soir, par exemple, je peux savoir, à distance, si les trappes de sortie sont bien refermées ». Une autre caméra est positionnée sur le tapis à œufs, pour s’assurer de son bon fonctionnement. « Un tel équipement, en fonction des options, revient entre 2 500 € et 3 500 €, au total ». Un coût qui sécurise l’élevage et qui améliore les conditions de travail. Le poulailler est, par ailleurs, entouré d’un grillage pour le parcours des poules.


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