Les oléoprotéagineux font tache d’huile

 - Illustration Les oléoprotéagineux font tache d’huile
De g. à dr. : Philippe Brégère (Agrial), Stéphane Douabin (Valorex) et Alain Bignon (président), dans une culture de lin.

Autonomie, nouveaux débouchés, atout dans les rotations, attentes sociétales… Promus par « Graines Tradition Ouest », les oléoprotéagineux s’inscrivent dans les enjeux actuels. Depuis plus de 15 ans, l’association « Graines tradition Ouest » travaille pour une meilleure valorisation des oléoprotéagineux (lin, féverole, lupin, soja…) par les filières agricoles. « Nous souhaitons en particulier répondre à la demande des agriculteurs qui souhaitent devenir plus autonomes par rapport au soja importé et leur permettre de varier leurs rotations », commence Alain Bignon, président de l’association qui regroupe agriculteurs, semenciers, collecteurs et transformateur (Valorex qui valorise les graines par leur cuisson). Les volumes de ces oléoprotéagineux sont faibles par rapport au colza ou aux cultures telles que le blé. Mais par la recherche technologique, la maîtrise culturale, l’optimisation de la collecte et de l’utilisation de ces graines, les acteurs ont contribué à rendre ces cultures crédibles et stratégiques. « Elles participent à la santé de la terre, permettent d’offrir de meilleurs rendements aux céréales. En moyenne, les charges sont moins importantes de 150 €/ha par rapport au blé ou colza ». Rendement, résistance à la verse, aux maladies Le 12 juin à Domagné (35), les acteurs de l’association ont organisé une porte ouverte chez Jacques Chuberre où des cultures de lin et de féverole ont été présentées. L’exploitation accueille aussi un essai officiel (CTPS) de 24 variétés en lin. « La productivité et la teneur en oméga 3 sont les critères premiers retenus, les producteurs étant aujourd’hui payés en fonction de cette teneur », explique Stéphane Douabin (Valorex). « Il faut une douzaine d’années pour créer une variété. Nous regardons notamment la stabilité du rendement, la tolérance au gel sur les variétés d’hiver, la résistance à la verse, aux maladies », explique Charles-Henri Biard, sélectionneur chez Linéa. La valorisation de la paille (carrosserie, paillage de massifs…)…

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