Un poulailler neuf pour son installation

Benjamin Guittet se lance dans l’aviculture à l’âge de 22 ans. Il vient à peine de terminer son 3e lot de poulets dans son poulailler neuf et envisage déjà la construction d’un second. Benjamin Guittet vient de s’installer à l’âge de 22 ans en construisant un poulailler neuf de 2 000 m2 à Courcité (53). « J’ai acheté un peu de terre à mon père qui est éleveur de volailles certifiées et de vaches allaitantes pour lancer mon projet. » L’aviculteur a fait toutes ses démarches d’installation pendant qu’il réalisait son certificat de spécialisation (CS) avicole en alternance. « J’avais pour objectif de m’installer lorsque j’aurais 25 ans. Mais je ne me voyais pas salarié et il est évident que le marché est porteur en ce moment. Il y a une dynamique de construction de poulaillers et des aides pour le faire, j’ai jugé que c’était le bon moment. » L’ambiance du bâtiment est agréable Benjamin Guittet a visité beaucoup de poulaillers durant son année de CS avicole. Il a arrêté son choix sur un poulailler de 2 000 m2 (100 m x 20 m) avec une ventilation par extraction haute au démarrage et un passage progressif en longitudinal avec 8 turbines en pignon lorsque les besoins en renouvellement d’air augmentent. « La trappe d’entrée d’air et le boîtier de régulation intuitif de chez Fancom m’ont convaincu. Lors de mes deux premiers lots, je n’ai ventilé qu’avec mes six cheminées. L’ambiance est agréable, je travaille en faible dépression autour de 20 pascals. » L’éleveur a investi 282 €/m2 pour construire son poulailler. Il a touché une aide dans le cadre du PCAEA de 48 000 € ainsi qu’une aide à la construction avec Huttepain de 30 €/m2. « Cette aide est liée au respect de la charte nature d’éleveur qui encourage une bonne intégration paysagère du bâtiment et l’installation des fenêtres », explique Marie-Charlotte Garnier, char-gée de développement pour LDC Sablé. Pour ne pas dépasser son budget, l’éleveur a choisi de ne pas bétonner le sol du poulailler. Un projet de 2e poulailler Les trois premiers lots effectués en poulet tout-venant sont sortis en moyenne à 10 €/m2 de marge PA. « Nous sommes au-dessus de l’étude économique qui se situe à 8,30 €/m2 de marge PA pour 7 lots annuels », précise l’aviculteur. Avec le recul et l’expérience de ses premiers lots, l’éleveur ne changerait rien à son projet mis à part son choix de chauffage. « J’aurais dû choisir des chauffages avec combustion indirecte. » L’éleveur envisage de se lancer rapidement dans la construction d’un second poulailler. « J’ai déjà acheté le terrain et mon groupe électrogène qui pourra servir pour les deux bâtiments. »

Un poulailler neuf pour son installation

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