Des représentants des éleveurs, d’Interbev, des bouchers des Côtes d’Armor, de Socopa, de Triskalia et de filière labellisée rassemblés au sein du collectif du Village de la viande rouge à Terralies. - Illustration Terralies 2019 : Suivre le fil de la traçabilité au Village de la viande
Des représentants des éleveurs, d’Interbev, des bouchers des Côtes d’Armor, de Socopa, de Triskalia et de filière labellisée rassemblés au sein du collectif du Village de la viande rouge à Terralies.

Terralies 2019 : Suivre le fil de la traçabilité au Village de la viande

Du 24 au 26 mai, sur le salon de Terralies, le Village de la viande se réinstalle. Éleveurs, abatteurs, bouchers et interprofession travaillent main dans la main à communiquer sur les garanties sanitaires et de qualité des produits carnés origine France.

« Alors que le lobby de la viande bovine n’est pas très important en Bretagne par rapport à d’autres filières, notre Village de la viande rouge à Terralies est unique en Bretagne. Cette initiative lancée il y a 3 ans par des éleveurs est dans l’air du temps : une action de communication offensive qui a d’autant plus de valeur que nous vivons dans un contexte où la viande rouge est souvent attaquée », explique Olivier Le Moign, éleveur à Corlay et coordinateur de l’opération. L’idée générale est de proposer des animations autour de la viande rouge en partenariat avec les différents acteurs de la filière présents autour de cette démarche commune. « On veut expliquer au citoyen lambda comment est produite et transformer la viande. En favorisant pour le consommateur une relation directe avec les professionnels. »

Une année estampillée traçabilité

Cette année, les organisateurs ont voulu développer « un thème fort » tout au long de l’espace dédié à la viande bovine. « Au-delà d’expliquer ce qu’ils font au quotidien, tous les exposants insisteront tout particulièrement sur la notion de traçabilité », précise Olivier Le Moign. Certaines animations ou rendez-vous permettront aux visiteurs de reconnaître une race allaitante, d’apprendre à lire l’étiquette des produits qu’ils achètent, de savoir comment obtenir des informations en boucherie, de comprendre la carte d’accompagnement qui suit chaque bovin depuis sa naissance, de découvrir une application en cours de développement qui compile tout l’historique sanitaire (pathologies, traitements…) de l’animal… « Et plus globalement, comment fonctionne la traçabilité à chaque étape. En France, nous sommes peut-être les champions du monde en la matière, mais on ne l’explique pas assez. »

Alimenter en direct les réseaux sociaux

Depuis deux ans, Olivier Le Moign apprécie également l’engagement plus fort d’Interbev Bretagne au sein du Village de la viande. « Cela renforce la belle dynamique initiée. » Une énergie collective qui sera palpable au Centre des congrès de Brézillet à Saint-Brieuc bien sûr, mais aussi sur la toile. Trois étudiantes du lycée de Caulnes (voir par ailleurs), travailleront à l’accueil sur l’espace et proposeront un studio photo pour les enfants « pour que les consommateurs de demain gardent une trace de leur visite ». Elles seront également chargées d’alimenter régulièrement les réseaux sociaux pendant tout le salon, notamment sur le compte Facebook des Terralies. De courtes vidéos de présentation sont aussi tournées actuellement chez les exposants : « Ils s’y présentent, abordent la traçabilité… Ces images seront également diffusées durant le salon. »

Découvrir la viande bovine avant de partager

« En novembre dernier, Océane Dewavrin, chargée de communication à la Chambre d’agriculture, est venue parler des Terralies dans notre établissement. Suite à son intervention, nous avons décidé d’articuler notre Projet initiative de communication (Pic) autour de l’animation du Village de la viande pendant le salon », expliquent Énora Levillayer, Lisa Jouenne et Norig Le Priol, étudiantes en première année de BTS Acse en apprentissage à Caulnes.

[caption id=”attachment_40696″ align=”aligncenter” width=”720″] Énora Levillayer, Lisa Jouenne et Norig Le Priol, étudiantes à Caulnes, en visite au Gaec de la Petite Haroterie, chez Alain et Philippe Tual, à Caulnes (22).[/caption]

Un petit défi qu’elles se sont lancé puisque aucune ne connaît vraiment la filière allaitante. Lisa et Énora sont en spécialité équins et Norig en vache laitière. Pour avoir des repères avant le lancement des Terralies, elles ont d’ailleurs visité un élevage de 50 mères de race blonde Aquitaine. « L’agriculteur sera d’ailleurs présent lors des Terralies ». Sur le salon, l’objectif des trois jeunes femmes est d’attirer le public vers le Village de la viande. « Pour cela, nous avons créé plusieurs animations : puzzle, quizz, studio photo avec un veau, recettes… Nous serons là pour guider et renseigner les visiteurs. »


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