salarie-legume - Illustration “La paperasse, ce n’est pas ma tasse”

“La paperasse, ce n’est pas ma tasse”

Jusqu’à 250 bulletins de salaire les « mois d’échalote ». C’est la tâche qu’ont confiée des exploitations légumières à un groupement d’employeurs.

[caption id=”attachment_38972″ align=”alignright” width=”148″]Gilles Le Bihan, Plouénan Gilles Le Bihan, Plouénan[/caption]

Comme de nombreux légumiers du Nord-Bretagne, Gilles Le Bihan, installé à Plouénan (29), fait appel à de la main-d’œuvre occasionnelle. « Parfois 30 salariés à certaines périodes et jusqu’à 85 personnes en un jour lors des chantiers échalote », situe-t-il. Soit autant de déclarations d’embauche et de bulletins de salaire à réaliser. Avec tout ce temps consacré à la paperasse qui n’est plus disponible pour gérer l’exploitation orientée vers « beaucoup de diversification ».

Une secrétaire à la ferme

C’est cette masse de travail administratif et cette obsession d’être à jour en cas de contrôle – l’embauche de salariés étrangers est ainsi sécurisée – qui ont conduit plusieurs exploitations du secteur à créer un groupement d’employeurs pour s’occuper des tâches administratives. « Aujourd’hui, nous sommes 18 adhérents. Nous employons 1,5 salariée pour établir les déclarations, les bulletins de salaire ». Hors des périodes de paie et selon les besoins des adhérents, les employées du groupement se déplacent sur les exploitations pour classer les papiers ou réaliser tout autre travail administratif. Il en coûte 100 € par mois et 10 €/heure quand la personne se déplace sur la ferme.
Le groupement qui se dit ouvert à d’autres adhésions joue aussi un rôle de « pôle emploi local » en jouant sur la complémentarité des exploitations et des productions pour orienter les salariés disponibles vers les sites où il y a de l’embauche. 


Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article