Jean-Lou Le Guellec, animateur technique Huttepain Bretagne et Anita Chansavoir, éleveuse à Montauban-de-Bretagne (35). - Illustration Un poulailler clé en main à moindre coût
Jean-Lou Le Guellec, animateur technique Huttepain Bretagne et Anita Chansavoir, éleveuse à Montauban-de-Bretagne (35).

Un poulailler clé en main à moindre coût

Anita Chansavoir a construit un poulailler de 1 800 m2 pour pouvoir arrêter la production laitière.

Depuis le départ en retraite de sa mère en 2015, Anita Chansavoir travaille seule sur l’exploitation de Montauban-de-Bretagne (35), qui compte 50 laitières, 65 ha de surface agricole et 1 200 m2 en volaille de chair. Mais avec un mari agriculteur sur une autre exploitation et trois enfants, l’éleveuse souhaitait se libérer de la contrainte quotidienne de la traite pour pouvoir consacrer un peu plus de temps à ses enfants. « Il y a deux ans, j’ai pris la décision d’arrêter la production laitière et de construire un poulailler neuf.», explique Anita Chansavoir.

Baisser les coûts de construction

[caption id=”attachment_37819″ align=”alignright” width=”195″]Un rail avec un chariot dans le poulailler  facilite les conditions de travail. Un rail avec un chariot dans le poulailler facilite les conditions de travail.[/caption]

L’éleveuse de volailles a choisi d’investir dans un poulailler de type Compbat de 1 800 m2 proposé par LDC pour pouvoir diminuer les coûts de la construction. « Le bâtiment Compbat est la compression des mots compétitivité et bâtiment. Ces poulaillers respectent un cahier des charges défini par LDC : type de bâtiment, conception, qualité du matériel, savoir -faire de l’entreprise, positionnement des trappes, des fenêtres… C’est une recherche de la technicité au meilleur coût pour l’éleveur. Ici l’investissement avoisine 246 €/m2 (hors terrassement, photovoltaïque et raccordement eau/électricité /gaz) avec l’option sol bétonné et pesage des silos », précise Jean-Lou Le Guellec, animateur technique pour Huttepain Bretagne. Les constructeurs et autres fournisseurs d’équipement ou de matériel d’élevage avicoles répondent à un appel d’offres pour fournir autour de 30 000 m2 par an ce qui permet de négocier les prix avec toutes les entreprises sélectionnées. « L’éleveur peut faire différemment s’il le souhaite, mais ce bâtiment est une bonne solution pour du clé en main. »

Un cahier des charges qui évolue

Le Compbat 1 qui est terminé (dont fait partie la construction d’Anita Chansavoir) a débouché sur la réalisation de 14 poulaillers. Le 2e programme qui est en cours totalise déjà 11 bâtiments et l’appel d’offres pour le 3e sera lancé fin 2018 avec un choix des entreprises partenaires en début 2019. « Le cahier des charges évolue en permanence pour coller au mieux aux demandes du terrain et des éleveurs ainsi qu’aux évolutions du matériel. Par exemple, sur le Compbat 2 nous sommes passés à un mode de chauffage avec combustion extérieure pour limiter l’humidité et le CO2 dégagés dans la salle d’élevage», indique l’animateur technique. 

Un audit avant le démarrage du poulailler

L’arrivée des poussins est programmée au 20 novembre. La mise en route du poulailler est prévue dès cette semaine pour vérifier le bon fonctionnement global du bâtiment et surtout de la ventilation. « Nous faisons intervenir la société Tell Élevage pour réaliser un audit et ainsi valider l’étanchéité du poulailler et le bon fonctionnement du système de ventilation. Nous allons essayer de réaliser ce genre d’audit le plus souvent possible sur les bâtiments neufs afin de corriger tout de suite d’éventuels défauts et ne pas attendre le 2e ou 3e lot pour le faire », annonce Jean-Lou Le Guellec.


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