Un groupe mixte et la formation comme leviers

Katell Guays aime son métier, mais souffre comme beaucoup d’autres de la crise laitière qui génère « une tension financière permanente sur l’exploitation. » - Illustration Un groupe mixte et la formation comme leviers
Katell Guays aime son métier, mais souffre comme beaucoup d’autres de la crise laitière qui génère « une tension financière permanente sur l’exploitation. »

Installée depuis 2,5 ans avec son mari à Saint-Malon-sur-Mel, Katell Guays doit faire face à la crise laitière. L’échange en groupe, la formation et le dialogue avec ses partenaires sont des ressources pour continuer à avancer. Les jouets d’enfants ont fait leur place dans le vaste bureau de l’exploitation. Des vitres permettent d’observer l’intérieur de la stabulation d’un côté et offrent un beau panorama sur les champs de l’autre. « Notre maison d’habitation étant à 3 km, nous avons souhaité avoir un grand bureau pour que nos trois enfants soient près de nous. Des groupes peuvent aussi y être accueillis… », note Katell Guays. Un des signes de l’ouverture recherchée par l’agricultrice qui s’est installée avec son mari début janvier 2016. Les deux associés produisent 800 000 L de lait avec 100 vaches laitières sur une SAU de 75 ha. Chacun son rôle « Sur l’exploitation, nous avons chacun notre rôle. Je m’occupe des animaux de la naissance au premier vêlage : alimentation, pâturage des génisses, détection des chaleurs… Ensuite, après le premier passage au robot, mon mari prend la relève », détaille l’agricultrice qui est en passe de réussir son objectif de vêlages à 2 ans. Katell Guays a suivi des formations sur le vêlage, sur l’écornage… Elle peut aussi conduire le tracteur. L’agricultrice aime son métier, mais souffre comme beaucoup d’autres de la crise laitière qui génère « une tension financière permanente sur l’exploitation. » Le prix du lait est insuffisant par rapport aux investissements qui ont été nécessaires pour gérer un troupeau plus important avec moins de main-d’œuvre (bâtiment, robots…). « J’ai foi en ce métier, mais il faudrait que les agriculteurs puissent en vivre ! Aujourd’hui, il nous est impossible d’embaucher un salarié de remplacement pour partir en vacances. » « Ne pas rester isolé » Le couple travaille la…

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