La ferme d’Augustin et Valérie est virtuelle, tout comme Ces éleveurs. Tous les postes d’un élevage porcin y sont abordés : l’ensemble des salles, le parcellaire, ainsi que la gestion de l’eau. - Illustration De nouveaux moyens de communication vers les enfants
La ferme d’Augustin et Valérie est virtuelle, tout comme Ces éleveurs. Tous les postes d’un élevage porcin y sont abordés : l’ensemble des salles, le parcellaire, ainsi que la gestion de l’eau.

De nouveaux moyens de communication vers les enfants

Le Centre de documentation des métiers du porc (CDMP) a mis en place un nouvel outil numérique de communication auprès des enfants. Cet outil, présenté lors de salons, a pour objectif de montrer la réalité des élevages porcins et pourquoi pas, de créer des vocations.

La nécessité de communiquer s’impose de plus en plus pour le secteur agricole, notamment auprès des enfants, consommateurs de demain et très probablement ceux qui permettront la pérennité de la filière porcine française. Nous avons contacté Rachel Rivière, responsable communication à Inaporc (Interprofession nationale porcine) et au CDMP. Elle crée régulièrement des jeux et documents pédagogiques à destination des enfants. Des éleveurs de porcs s’impliquent directement dans la conception de ces outils, comme les éleveurs membres du bureau du CDMP, présidé par François Valy, éleveur de porcs dans le Morbihan.

Créer un socle plus interactif

Les enfants sont nés avec les technologies digitales et en maîtrisent donc parfaitement les usages. Il était donc important de créer un nouveau mode de communication, plus adapté à ce public, pour donner envie aux jeunes de découvrir et d’en apprendre davantage sur l’élevage porcin. C’est dans ce sens que l’ensemble de la filière a opté pour le développement d’une borne tactile. Celle-ci, proposée sur les salons, et notamment au Salon de l’agriculture de Paris, permet de visiter virtuellement un élevage de porcs. L’ensemble des salles est présenté, une explication succincte mais claire est donnée afin de ne pas perdre l’enfant sur la fonction de chacune d’entre elles, accompagnée à chaque fois d’un jeu pour renforcer l’aspect pédagogique.

Effectivement, même si le message reste sensiblement le même que celui des petits livrets que nous avons connus, les bornes sont beaucoup plus ludiques et interactives. Le retour des enfants, de 8 à 12 ans, est très souvent positif. De plus, les parents interrogés y voient « un réel aspect pédagogique pour les enfants mais aussi pour nous, parents ». Cela prouve que l’agriculture et ses techniques évoluent avec leur temps, notamment, en faisant de plus en plus appel aux nouvelles technologies : de quoi créer de nouvelles vocations ?

Reprendre la parole

Cette initiative part également du constat que les éleveurs ont de moins en moins la parole pour parler de leur métier. Ce sont des éleveurs, accompagnés de Rachel Rivière, qui ont exprimé les lignes à suivre, « nous avons passé du temps, avec François Valy, en réunion et au téléphone pour décider du fond et de la forme du support ». C’est aussi dans un esprit de transparence que les éleveurs ont choisi de faire connaître la réalité de leurs élevages. La transparence étant un réel enjeu pour fidéliser et acquérir la confiance des actuels et futurs consommateurs. En effet, lors de la conception du support il y avait une volonté de ne rien cacher aux consommateurs. Les mesures techniques qui posent le plus de questions sur le bien-être animal sont illustrées dans la borne tactile.

Mais, comme le dit Rachel Rivière : « Lors des salons, notamment celui de Paris, aucune question ne nous a été posée sur la contention des truies en maternité ». Derrière cette observation, on remarque que les pensées activistes des opposants de la filière porcine, et des filières d’élevage en général, restent minoritaires. Et qu’il est du ressort de la filière de reprendre en main une communication positive et constructive afin de continuer à valoriser le métier d’éleveur, pour sa propre pérennité, mais aussi pour les générations futures.

La classe de Acse1B / Lycée Pommerit

Les étudiants de BTS prennent la plume

Depuis plus de dix ans, Triskalia organise, en partenariat avec le journal Paysan Breton, un concours d’écriture ouvert aux élèves de BTS agricoles 1re année. Cette année, le thème du concours était “l’agriculture expliquée aux enfants”. À l’heure où la société est de plus en plus éloignée du monde agricole, il est important d’expliquer aux jeunes générations le rôle de l’agriculture et de l’élevage… mais comment faire passer au mieux les messages auprès de nos chères têtes blondes ? Vous venez de lire l’article qui a obtenu le 2e prix. Félicitations à ses rédacteurs, élèves de BTS ACSE au Lycée Pommerit.

[caption id=”attachment_36323″ align=”aligncenter” width=”720″]La classe de BTS ACSE 1B. La classe de BTS ACSE 1B.[/caption]

Lycée Pommerit

De la 4e à la licence professionnelle, le lycée Pommerit propose une offre variée de formations. Aux côtés des domaines de la production agricole, des technologies alimentaires, de l’environnement, de l’agroéquipement, la filière générale et le bac S trouvent également leur place. Le BTSA ACSE forme plus spécifiquement les étudiants aux métiers de la gestion et de la comptabilité agricole. Conciliant les approches techniques, agronomiques, économiques, environnementales et humaines, il prépare les étudiants à orienter les entreprises vers une plus grande cohérence des systèmes, en réponse aux enjeux sociétaux. Un module d’accompagnement individuel, ainsi qu’un large choix de 7 enseignements optionnels et de 6 MIL, permettent à chaque jeune de construire son projet professionnel et personnel.


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