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Stress thermique de la vache

La vache laitière est un animal particulièrement sensible aux fortes chaleurs. Sa zone de confort va jusqu’à 26-27 °C pour une hygrométrie de 0 %, ce qui n’arrive jamais en Bretagne. Début de semaine, avec une hygrométrie de 45 % et une température de 28-30° C, les spécialistes parlent de « stress léger à modéré » dans ces mêmes conditions d’humidité, le stress devient « modéré à majeur » au-delà des 30-31° C.

Le premier réflexe est de favoriser l’accès à une eau propre et abondante pour compenser les pertes par transpiration et respiration. Il faut également veiller à offrir de l’ombre aux vaches (haie, rentrée en stabulation), voire refroidir la température corporelle avec des systèmes d’aspersion, de ventilation, de brumisation.

La baisse de consommation pendant les périodes chaudes peut être atténuée en proposant une alimentation de qualité, la plus fraîche possible ; en fractionnant les repas si nécessaire et en évacuant les refus. Pour limiter les baisses de production, des éleveurs densifient les rations en veillant à éviter le risque d’acidose. Il convient aussi d’augmenter la concentration en minéraux et en vitamines, en particulier le sodium, le potassium et le magnésium.

La température rectale est un meilleur prédicteur de la production laitière en période de stress de chaleur. Les vaches qui connaissent des températures rectales de 39° C dans l’après-midi sont à risque avec incidence sur la production laitière et la fertilité (Zimbelman et al.).


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