Les prairies naturelles ouvrent les portes au pâturage

De gauche à droite : Pascal et Elisabeth Beuzit, aux côtés de Paul Salaün, référent agricole pour le syndicat mixte du Trégor, et de Cindy Schrader, animatrice au Cedapa. La ferme laitière obtient un EBE de 236€/1 000 L grâce à un système très pâturant. - Illustration Les prairies naturelles ouvrent les portes au pâturage
De gauche à droite : Pascal et Elisabeth Beuzit, aux côtés de Paul Salaün, référent agricole pour le syndicat mixte du Trégor, et de Cindy Schrader, animatrice au Cedapa. La ferme laitière obtient un EBE de 236€/1 000 L grâce à un système très pâturant.

Élisabeth et Pascal Beuzit sont à la tête d’un élevage simple mais économiquement performant. La force de la ferme réside dans l’accès des animaux au pâturage et dans la réouverture de zones humides. Avec 11 ha de maïs ensilage et céréales, le système d’élevage mis en place par Pascal et Elisabeth Beuzit, installés à Plouigneau, reste essentiellement basé sur le pâturage. Avec 60 vaches laitières normandes ou en croisement 3 voies, la force de la ferme réside dans l’accessibilité des terres attenantes aux bâtiments. « Sur les 63 ha de SAU, 59 sont accessibles », chiffrent les producteurs. Produire de la matière sèche Pour optimiser ce système pâturant, les éleveurs ont fait le choix de valoriser les prairies naturelles, en les dédiant aux génisses, pour libérer de l’espace aux vaches. Une fauche est désormais possible suivant la portance des sols en début juin, le pâturage pour les génisses intervient 1 mois après. « Les animaux adorent ce foin, il est très appétent. 30 à 40 espèces composent ces prairies humides, composées notamment de plantain, bénéfique pour la santé. Il convient toutefois d’être vigilant vis-à-vis des œnanthes safranées, dont les racines sont toxiques. Il ne faut donc pas surpâturer, mais plutôt passer de façon ponctuelle et rapide », observe Élisabeth Beuzit. L’utilisation de ces prairies permet de constituer le stock de foin pour l’hiver et de valoriser derrière deux cycles de pâturage, « la production de ces 11 ha en zone humide atteint les 5 à 6 tonnes de MS/ha ». L’exploitation de ces zones « assainit le milieu, le sol se ressuie plus vite ». Sans intervention, Paul Salaün, référent agricole pour le syndicat mixte du Trégor, estime que « la fermeture est rapide. Les saules, ronces et les peupliers reviennent au bout d’un an », et Cindy Schrader, animatrice au…

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