chemin-pature - Illustration Des chemins à vaches en état

Des chemins à vaches en état

Des chemins bien entretenus, c’est moins de boiteries. Pendant la période de stabulation hivernale, la réfection des chemins libres de toute circulation peut devenir un rendez-vous annuel à programmer. C’est surtout sur les 50 premiers mètres, quand le troupeau est pas encore compact, que les chemins doivent être les plus larges et les plus confortables. Pour un troupeau d’une quarantaine à une cinquantaine de vaches, la largeur utile du chemin principal doit être de 3-4 m (2 m si en béton) ; pour 100 vaches et plus, il faut prévoir 5 m.

En sortie de bâtiment, là où le chemin est très fréquenté (4 passages par jour par 50 vaches, cela représente 800 points d’impact par jour !), le béton peut s’avérer intéressant. Appliquée directement au sol, la dalle est susceptible de bouger. C’est pourquoi il est recommandé de procéder à un décapage avec un empierrement minimum de 5 cm. Un béton avec fibres sur une épaisseur de 8 cm suffira si le chemin est exclusivement fréquenté par des animaux. S’il est prévu un passage d’engins, il convient d’avoir une épaisseur de 15-20 cm.
Reste que le plus économique reste le chemin empierré recouvert d’un lit de sable pour atténuer les aspérités qui pourraient blesser les sabots des vaches.

Comparativement, le chemin empierré réservé exclusivement aux vaches (10 cm de 0-30) coûte 2 fois moins cher qu’un sol bétonné. Un rajout de matériaux après le lavage par les pluies d’hiver permet de garder le réseau de chemins en bon état pendant de longues années.


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