Investir en porc pour exister demain

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En production porcine, il est rare que le surinvestissement soit l’origine des difficultés financières. Les performances zootechniques en sont souvent responsables. La modernisation des porcheries est généralement synonyme d’amélioration des résultats techniques. La baisse de l’indice de consommation, des dépenses de santé et l’augmentation du nombre de porcs produits par truie permettent d’amortir les investissements de rénovation. « 63 % des charges d’un élevage proviennent du coût alimentaire », rappelle Georges Douguet, du Cerfrance, intervenant à une journée organisée par le Cerib (industrie du béton). « 12 % des charges sont liées à la mécanisation et aux bâtiments. Il est rare que les investissements soient la cause d’un manque de rentabilité en élevage porcin ». Les récents investisseurs ont surtout misé sur la recherche d’autonomie avec l’installation de fabriques d’aliment et le rapatriement de places d’engraissement. « Ces élevages sont un peu plus grands et ont un niveau technique meilleur que la moyenne. Leur coût de revient par kilo produit n’est pas supérieur aux moyennes. Ils offrent de bonnes conditions de travail. En fait, ils remboursent de bonnes dettes ». Une question d’équilibre… « Une cohérence entre les moyens de production engagés et les performances que l’on peut en attendre ». Dynamique de construction [caption id=”attachment_30217″ align=”alignright” width=”150″] Frédéric Kergourlay[/caption] Selon une enquête des Chambres d’agriculture, présentée par Frédéric Kergourlay, l’âge moyen des bâtiments est de 22 ans, avec un agencement intérieur d’une quinzaine d’années (à l’exception des gestantes, plus récentes). En Allemagne et en Espagne, poids lourds de la production européenne, l’âge des bâtiments est compris entre 12 et 15 ans. « Il est nécessaire d’accélérer la dynamique de construction. Les aides PCAEA ont représenté 8,8 millions d’euros pour des projets atteignant 49 millions d’euros d’investissement au total ». Des aides qui ont incité les éleveurs à investir et qu’il faudrait maintenir. « 50 % des élevages ayant recours au…

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