L’hiver prochain, Christian Quiguer paillera puis épandra la dolomie à l’aide d’une saleuse Delimbe installée sur un quad. - Illustration Dollit en aire paillée et rigueur sanitaire
L’hiver prochain, Christian Quiguer paillera puis épandra la dolomie à l’aide d’une saleuse Delimbe installée sur un quad.

Dollit en aire paillée et rigueur sanitaire

Le Gaec Quiguer a choisi Dollit pour assécher son aire paillée. Associé à des bactéries, le minéral assure la qualité de la litière et participe ainsi à celle du lait. Économiquement cohérent et intéressant à l’épandage aux champs, le sable dolomitique présente de nombreux avantages.

La qualité a toujours été au cœur du travail de Laurence et Christian Quiguer, éleveurs de vaches laitières à Trémel, dans les Côtes d’Armor. Pour faire face au manque de surface paillée, ils anticipent grâce à un important travail de prévention : ils contrôlent notamment l’échauffement du fumier à l’aide d’une sonde thermique.

Cependant, l’agricultrice remarque que ses vaches sont sales et présentent donc des risques d’infections. De plus, la ration basée sur le pâturage en été et complémentée en enrubannage l’hiver favorise des bouses liquides et le salissement des animaux. Ils se tournent alors vers Dollit, un minéral utilisé pour assainir la litière : « Le sable dolomitique est utilisé comme paillage en logette, mais aussi en complément sur aire paillée pour assécher la litière », souligne Christian Bouget, technicien ruminant Triskalia. « Le risque dans l’essai du produit était assez faible puisqu’il sert aussi d’amendement », complète l’éleveur.

[caption id=”attachment_30071″ align=”aligncenter” width=”720″]Christian Bouget (à gauche) et Christian Quiguer (à droite) se consultent dans le choix et l’utilisation de ses produits Triskalia. Christian Bouget (à gauche) et Christian Quiguer (à droite) se consultent dans le choix et l’utilisation de ses produits Triskalia.[/caption]

De nombreux atouts

À base de 2 kg par vache et par jour, l’environnement paillé est asséché et les vaches moins sales : « Grâce à notre démarche globale le nombre de mammites a été divisé d’un tiers ! », souligne Laurence Quiguer. Dans le même temps, les vaches glissent moins car Dollit est un produit antidérapant, cependant, les éleveurs ne négligent pas le parage qu’ils réalisent une fois par an. De plus, le minéral est composé à 28 % de calcaire et 18 % de magnésie avec un pH élevé ce qui limite l’échauffement du fumier dans l’aire paillée. Celui-ci est ainsi conservé plus longtemps et le Gaec réduit son apport de paille quotidien et la charge de travail : auparavant l’aire était paillée deux fois par jour et vidée toutes les deux semaines, la litière étant tout juste stabilisée.

L’hiver dernier, ils ont apporté de la dolomie une fois par jour avec la pailleuse en mélange avec la paille, ce qui a permis une maîtrise de la température de la litière et ainsi le curage a pu être réalisé au minimum toutes les 8 semaines. Pour l’hiver prochain, l’objectif est de pailler le matin et de déposer le sable dolomitique le soir à l’aide d’une saleuse Delimbe installée sur un quad. Pour aboutir à cette organisation, les éleveurs ont cherché l’outil le plus adapté pour étaler le sable, mais pas seulement, la dolomie, aussi, a évolué : il est possible désormais d’avoir un sable dolomitique passé au four (asséché) appelé Irilit se répartissant parfaitement bien sur l’aire paillée.

litiere

Dollit assainit et les bactéries travaillent

Le Gaec Quiguer accompagne le sable dolomitique d’un complexe bactérien et enzymatique afin d’assainir la litière et de la dynamiser. « Le complexe active la fermentation. Il oriente ainsi les bons microbes afin d’obtenir une litière plus stable qui se décompose beaucoup mieux », détaille Josette Clément, coordinatrice produits d’élevage Triskalia. À base de 100 grammes par vache et par semaine, les bactéries et enzymes traitent et assainissent la litière et réduisent l’odeur d’ammoniac. L’association de Dollit et des bactéries offre un environnement sain pour les animaux, et limite ainsi le risque de maladies.

Associé à un protocole rigoureux

« Pour nous, le sable dolomitique est le compromis idéal : c’est un produit agréable à travailler et qui fonctionne dans notre système », concluent Christian et Laurence Quiguer. Au sein de leur exploitation, un protocole s’est bâti au fil des ans, avec une recherche constante d’optimisation et d’amélioration des conditions de travail en lien avec la qualité du lait. Les associés du Gaec apportent ainsi une grande vigilance à la traite : ils commencent par nettoyer les mamelles à l’aide de lavettes individuelles microfibres. Celles-ci sont désinfectées au lavage en machine avec Dermaperfect après chaque traite.

Les éleveurs tirent ensuite les premiers jets et réalisent le trempage à l’aide de Golden Mix : « L’étape des premiers jets est essentielle pour prévenir les mammites », souligne l’agricultrice. Lors de la traite, les griffes sont systématiquement désinfectées après chaque vache avec Perfo Griff. Grâce à ce protocole et l’instauration d’une litière saine, la qualité du lait du Gaec présente des résultats très satisfaisants avec en moyenne sur 3 ans moins de 7 000 germes/ mL, 134 cellules et 306 butyriques (source MyLab).

Infos Produits

  • Dollit : la dolomie se présente naturellement sous la forme d’un sable très fin qui passe à plus de 80 % au tamis de 315 microns. De ce fait, le sable dolomitique dispose d’un fort pouvoir d’absorption des jus et d’assèchement des litières.
  • Acti litière : produit issu de la biotechnologie des bactéries lactiques pour un traitement efficace et naturel des litières. Il permet une réduction du nombre de pathogènes environnementaux, et améliore la protection contre les mammites et les problèmes d’aplombs.

Pour plus de renseignements, prendre contact avec votre technicien Triskalia.


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